Abstract:
Les résultats montrent que malgré le traitement intense et l’application du dosage
optimal, la vitesse de corrosion reste très élevée et le nombre de colonies des bactéries sessiles
est considérable, cela montre que l’efficacité des produits se limite uniquement sur les
bactéries planctoniques, car la formation du biofilm ainsi que les dépôts de sulfure de fer
forment une barrière très résistante à l’infiltration du biocide et aussi favorisent l’activité des
BSR sous dépôt en leurs créant un milieu adéquat.
Nous avons aussi effectué une caractérisation de la surface de l’acier avec le DRX et la
microscopie électronique à balayage (MEB), ces tests nous ont permit d’observer la
microstructure de notre acier et les produit de corrosion formés. Nous avons constaté que le
produit principal formé est la mackinawite et le pourcentage du soufre est de 7%.
Le couplage des produits utilisés joue un rôle très important sur l’efficacité du
traitement, car l’incompatibilité de la composition chimique de ces derniers s’oppose
fortement au rendement que ça soit du coté inhibiteur ou biocide.
Tout traitement de corrosion doit être mis en place lors de mise en service de toute
installation, afin d’éviter tout début de corrosion sous différentes formes, car une fois amorcer
la tache sera de plus en plus rude pour stopper ou réduire la vitesse du processus de
dégradation du matériels.
La bio corrosion résulte de la conjonction défavorable de trois facteurs : le milieu, le
matériau et les micro-organismes.
En perspectives il serait intéressant de suivre l'évolution des BSR sur des métaux autres que
l’acier au carbone et l’utilisation de nouveaux biocides et inhibiteurs de corrosion.