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Les espaces communautaires dans les cités d’habitations en Algérie

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dc.contributor.author Sadi, Sabrina
dc.contributor.author Tabet, Meriem
dc.contributor.author Chabane, Djamel ; promoteur
dc.date.accessioned 2017-12-20T12:31:54Z
dc.date.available 2017-12-20T12:31:54Z
dc.date.issued 2016
dc.identifier.uri http://univ-bejaia.dz/dspace/123456789/5775
dc.description Option : Architecture, ville et territoire en_US
dc.description.abstract Parmi les questions que posent l’habitat, la question des espaces communautaires intermédiaires, ce sont les espaces qui relient les habitants entre eux, des espaces ni publics, ni privés, dont le statut ambigu varie selon la configuration des sites habités et la manière dont faire usage, reliant la sphère privée du logement et celle de l’espace public environnant. Ces parties communes d’un habitat ont été l’objet de cette recherche. Ces espaces communs, intermédiaires de transition, constituent un élément de composition architecturale et urbaine, un support identitaire pour les habitants, un espace d’élaboration des relations sociales et des relations de voisinage, un espace ou se déroule la vie communautaire. Ces espaces communs ont toujours existaient à travers les villes traditionnelles et l’habitat vernaculaire. L’organisation de ces espaces répond à une logique d’organisation sociale, ils sont bien structurés à partir de règles acceptés par tous les membres de la collectivité, bien hiérarchisés et qui répondaient à tous les besoins des habitants, enfin c’est des espaces organisés, qui ont toujours favorisé le développement d’une culture de solidarité de paix et de respect. Tout en favorisant les facteurs fonctionnels dans la conception de l’habitat, le mouvement moderne a rejeté cette notion d’espace commun intermédiaire dans l’habitat. Et de cette manière il a accentué l’isolement de l’habitation par rapport au domaine public en plus les relations sociales de voisinages et la vie collective ont pratiquement disparus. Mais vers 1950 avec le 9ème congré international de l’architecture moderne (CIAM9), ce dernier à souligner qu’il faut réintroduire une troisième sphère qui relie les deux sphères privative et publique dans la conception, plus la prise en compte de l’habitant-acteur participant à la construction de son environnement. Aujourd’hui dans le cas de nos quartiers et cités résidentielles, ces espaces sont le théâtre de plusieurs dysfonctionnements, un espace qui n’existe même pas dans certaines cités. Donc ce présent travail vise à clarifier les causes et surtout la place et la pratique de cet espace commun hors logement chez les habitants, afin de comprendre les dimensions qui contribuent à la qualité de ces espaces dans les cités d’habitations. Dans ce but, nous avons mené une enquête par questionnaire plus un entretien, pour comprendre le rôle des deux acteurs principaux de ces espaces intermédiaires à savoir le concepteur lui-même, disant l’architecte et surtout l’habitant-usager. D’après les différentes interprétations du questionnaire et les réponses de l’entretien. Nous arrivons à conclure que la conception des espaces communautaires intermédiaires suit un nombre précis de règles ; en premier lieu, nous avons la création d’une hiérarchie des espaces plus une matérialisation des limites, pour définir les périmètres du privatif et du collectif, sans oublier l’accessibilité comme premier critère, la fonctionnalité, la sécurité et la qualité de l’espace en terme d’aération, d’éclairage et de propreté.La revalorisation de l’espace commun intermédiaire dans le milieu résidentiel habitable, ne se limite pas à la question de conception, mais surtout d’usage et d’animation de l’espace par son utilisateur (l’habitant-usager). Si l’espace existe et il ne sera pas exploité collectivement, maintenu par ses usagers il ne sert à rien. Il s’agit donc d’une question de culture et d’éducation chez les habitants. Afin de faire face à cette dernière problématique, il est important de faire modifier les comportements et développer le sens civique, avec une éducation à la citoyenneté à partir de la famille en premier lieu, (il faut faire transmettre les valeurs de notre société). En plus nous avons le rôle important des médias dans la sensibilisation des usagers, sans oublier les associations qui représentent des lieux d’expression et de mise en pratique de la citoyenneté au quotidien. Les associations peuvent «faire vivre » ces lieux avec des activités organisées collectivement, ce qui permet de fédérer et de développer un esprit collectif dans les quartiers. Un autre aspect important à prendre en compte est celui d’assurer le développement d’un nouveau lien social entres habitants, encourager les échanges, la solidarité, apprendre à se connaitre à se rencontrer par des événements et des actions qui seront animés collectivement, en titre d’exemple le jardinage qui représente une des nouvelles formes de solidarité. en_US
dc.language.iso fr en_US
dc.publisher Université Abderrahmane Mira en_US
dc.subject Espace caummunautaire : Habitation : Révalorisation en_US
dc.title Les espaces communautaires dans les cités d’habitations en Algérie en_US
dc.title.alternative Essai de revalorisation en_US
dc.type Thesis en_US


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