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Le sacré et l’identité architecturale.

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dc.contributor.author Souagui, Sabrina
dc.contributor.author Karima, Karima Souagui
dc.contributor.author Chabane, Djamel ; promoteur
dc.date.accessioned 2017-12-24T14:40:35Z
dc.date.available 2017-12-24T14:40:35Z
dc.date.issued 2016-06-03
dc.identifier.uri http://univ-bejaia.dz/dspace/123456789/5817
dc.description Option : Architecture, ville et territoire en_US
dc.description.abstract A travers l’étude historique que nous avons effectué, le témoignage lointain des civilisations antiques, on peut affirmer que les lieux sacrés ont joué depuis la nuit des temps un rôle très important dans l’édification de ces civilisations, leurs structuration ainsi que dans la définition de leurs identité architecturale qui est le reflet de leurs culture, tradition, rite et mythe qui fixent leurs identité. En passant d’une civilisation à une autre les styles architecturaux changent, nous innovons en fonction des croyances de cette dernière, les sociétés ne cherchaient pas à reconstruire le passé mais bien plutôt à y puiser une légitimité pour justifier les conduites, néanmoins les lieux sacrés restent toujours présent représentant un véritable guide dans leurs vie, des temples aux pyramides en passant par les palais et les mosquées, on retrouve cette interprétation et expression du rapport de la raison divine et le cosmos. L’architecture des lieux sacrés donne à voir le contenu du message divin en mettant en évidence des formes et des proportions qui sont en correspondance avec le cosmos et qui en sont une clé d’intelligibilité, elles sont des guides de l’humanité. Dans toutes ces civilisations antiques, le sacré a toujours était présent, il vivait à travers les Dieux divins qui ordonnaient l’existence humaine, leurs traditions culturelles établissaient le rapport entre le cosmos et le l’au-delà, la singularité de ces croyances surnaturelles définissait leurs identité. La civilisation islamique quant à elle a marqué son identité par l’unité de Dieu, le sacré s’est manifesté dans l’abstraction de ce monothéisme. Aujourd’hui l’homme tend à perdre son identité architecturale, tout ce qui le relie à sa culture, ses traditions et ses origines, ce qui donne un sens à sa vie et une structuration, les lieux sacrés cèdent devant la ville envahissante, des espaces se perdent, l’air se pollue et notre science persiste à humaniser la nature par la machine en la désacralisant et lui arrachant toutes trace de sacralité à se demander s’il faut absolument copier l’ancien pour retrouver notre identité perdue. Cette question n’est pas anodine, en voulant conserver un lien avec le passé on tombe dans le cliché, et si l’ancien est à prendre en compte, il ne doit en aucun cas être un frein à la création de l’architecture dont nous avons besoin aujourd’hui pour nous développer, sinon ça serait denier les progrès et l’interrogation sur l’avenir. Accepter l’architecture contemporaine c’est probablement accepter de faire face à l’avenir en refusant une architecture standardisée et fonctionnelle « passe partout » qui ne renvoie à aucune identité architecturale et qui font de nos jours des entrés de la ville de vaste friches commerciales, c’est également refuser une lente mais inexorable dégradation de tout un cadre de vie. VALERY Paul disait 54: « La véritable tradition dans les grandes choses, ce n’est pas de refaire ce que d’autres ont fait, mais c’est de comprendre l’esprit qui fait ces choses et en ferait de toutes autres en d’autres temps »55. Les sociétés de nos jours doivent arrêter d’imiter autrui sans se poser les bonnes questions à propos des conséquences que sa aura sur leurs vie, cette perte de l’identité qui est devenue un fléau dont tout le monde n’est pas encore conscient, nous nous rendons pas souvent compte de notre désorientation, du chaos qui s’installe dans nos villes c’est pour cela que la sensibilisation des sociétés doit être le premier pas pour qu’elle soient enfin consciente, qu’avoir une identité architecturale mettra de l’ordre dans leurs vie et les distinguera des autres sociétés, car ce problème n’est pas uniquement celui des architectes mais il concerne bien toutes les populations. Il serait peut être bon de ne plus limiter l’architecture aux architectes et de l’inculquer dès le jeune âge pour ancrer cette discipline dans toute éducation ! en_US
dc.language.iso fr en_US
dc.publisher Université Abderrahmane Mira en_US
dc.subject Le sacré : Structure : Ville en_US
dc.title Le sacré et l’identité architecturale. en_US
dc.type Thesis en_US


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