Occupation des plaines entre hier et aujourd'hui

Abstract

’occupation des plaines nous renvoie à une question fondamentale par rapport au paradoxe entre efficacité des dispositifs de planification et de développement des espaces urbains et la protection de l’environnement et des paysages agricoles. On assiste depuis l’indépendance à l’artificialisation et à la consommation des terres agricoles à grande échelle. Ce phénomène a engendré des transformations socioéconomiques et morphologiques de ces territoires. Réduisant ces sites à grande valeurs ajoutées, jadis (production et transformation des produits agricoles, formation d’une main d’oeuvre qualifié,…), à des lieux de pauvretés à caractère essentiellement résidentiel (création de tissus résidentiels informels et diminution des activités agricoles). Cela a induit des transformations sur le paysage urbain par la prolifération des constructions à proximités des agglomérations urbaines, donnant une image chaotique. En plus de la dégradation et la pollution de l’environnement et la réduction de l’activité économique ainsi que l’appauvrissement du site et de ses occupants. La reconversion à des fermes pour l’élevage et l’abondant de certains établissements de production du Vin après l’indépendance a amorcé l’urbanisation des plaines. Particulièrement autour de ces établissements à caractère agricole. Ces lieux de production agricole sont devenus depuis plusieurs décennies les moteurs de l’urbanisation des plaines. Actuellement, la tendance est plutôt favorable malheureusement pour la continuation de l’étalement urbain sur ces territoires aux détriments de la production de la richesse, la protection de l’environnement et le développement social. L’état constitue le plus grand consommateur de ces terres agricoles à travers les différentes opérations réalisées, le lancement de grands équipements et la programmation de nouveaux projets.