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La couleur dans l’architecture de la ville de Bejaia et l’analyse chromatique à travers l’histoire de l’architecture moderne

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dc.contributor.author Ouatah, Ouarda
dc.contributor.author Boufassa, M ; promoteur
dc.date.accessioned 2018-01-24T14:26:23Z
dc.date.available 2018-01-24T14:26:23Z
dc.date.issued 2014
dc.identifier.uri http://univ-bejaia.dz/dspace/123456789/6391
dc.description Architecture, ville et territoire en_US
dc.description.abstract La recherche sur les couleurs et la coloration de la ville est aujourd’hui un vrai chantier en marche, vu que cette dernière influence beaucoup sur le paysage urbain d’une ville. Si la coloration architecturale représente l’individu et la société aussi, elle est en interaction forte avec eux et cette interaction est essentielle à la compréhension d’une identité culturelle. Avec ses multiples dimensions, la couleur valorise une identité chromatique du lieu, du paysage, et de la ville ou elle n’est pas un champ d’action mais aussi une action en elle même. Elle est une sorte de métamorphose : des gens, des lieux, des paysages qui se transforment continuellement. Chroma, couleur, coloration, coloré, tout un registre de faits, de donnés et dénoncés qui structurent et enveloppent notre monde qui nous entoure, localise le lieu, génère et gère ses mutations et son évolution culturelle dans tous ses dimensions : historique, esthétique, sociale, symbolique, économique. La façade se situe entre l’espace publique de la ville et l’espaces privé du bâtiment, en effet, la façade constitue la peau de l’édifice, visible de tous. C’est pourquoi elle doit être traitée avec soin, notamment en soulignant les éléments de son architecture. Les enduits, la maçonnerie, la tuile…déterminent la coloration générale de cette dernière. Il ya environ 70 ans, seulement l’harmonie était encore totale entre un milieu ambiant naturel de la ville de Bejaia ; montagne, mer, et végétal, avec un autre milieu, celui de l’urbanisme, ou le bleu et blanc habillent les façades du centre ville, cela constitue un point de départ de l’urbanisme de la ville. Paysage façonné par le dur labeur de l’homme, l’un était la continuité de l’autre, les constructions sont harmonieuses, les couleurs ont étaient légères utilisées d’une manière homogène. Depuis longtemps déjà l’on cherche à entourer l’usine, le bureau, la demeure d’un cadre aimable et agréable en les entourant de fleurs, de jardins. Depuis quelques temps aussi l’on cherche à faire participer les constructions elles-mêmes à cette évolution sympathique en les ornant de couleurs, aujourd’hui le paysage change de couverture comme on l’a vu dans l’analyse chromatique du quartier de la plaine qui représente la ville de Bejaia. Toutes les couleurs se convergent vers un même objectif ; celui de servir une identité du lieu, elle explique sans être explicite, dénonce sans être moralisateur, elle exprime le lieu, CONCLUSION 56 elle est l’expression de toute la ville, dans le cas de la ville de Bejaia on peut parler sur une identité, car il existe des unités de référence. On a constaté a travers ce travail de recherche qu’il n’existe pas une méthode pour la polychromie architecturale mais, dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres, il est temps de dépasser la période des tentatives, suite aux résultats qui ont apparu sur les façades urbaines de la ville. C’est une ville qui a explosé sans aucune rationalité, ni méthode, un urbanisme irréfléchi, disharmonieux, une ville qui est en train de perdre ses traditions et son image de citadinité. Aujourd’hui elle souffre d'une maladie de la peau qui a transformé ses murs et ses façades. Une simple tournée dans les rues et les ruelles de ses quartiers montre à quel point elle vit dans une dysharmonie urbaine et paysagère. Les bâtiments sont peints de différentes couleurs, les affiches publicitaires sont suspendues sur les façades de manière anarchique. L'aspect commercial ravage et déforme l'architecture du quartier aussi bien que dans les autres quartiers. Le sens de l'esthétique quasiment absent et le mauvais goût sont devenus des traits qui caractérisent la ville. Cette anarchie a commencé, en fait, après la guerre, la situation économique était désastreuse. La pauvreté avait gagné la ville ainsi que le désordre et l'anarchie. Il n'était pas question de penser au beau. Je pense que la raison de cette situation qu’on assiste aujourd’hui est due à deux problèmes essentiels : Le premier concerne le comportement général de la population, chacun de nous tend à planifier et à agir d’une manière individuelle. Ce ci s’observe clairement dans la manière par laquelle les habitants de la ville de Bejaia construisent leurs maisons, chacun a sa loi personnelle, on arrive plus a exprimer un même message et un même langage, cela s’explique par la disparition de cette esprit de collectivité, et par un manque de conscience par rapport à la conception architectural, au traitement des façades, aux choix des matériaux, les textures, et couleurs . Alors que les gens qui sont le mot-clé de toute tentative d'harmonisation urbaine. Il sera donc impossible de réussir une quelconque coordination urbaine sans une présence de cet esprit de collectivité. D’autre part le rôle des architectes qu’ont voit plus, et bien que ce soient eux qui doivent veiller à la coordination urbaine, à la continuité et l’homogénéité du paysage, au contraire, ils contribuent à déformer la figure de la ville a travers des projets de taille sans aucune recherche sur la forme ni matériaux qui conviennent à l'esprit de chaque élément du tissu urbain, ni aussi la couleur, et la notion d’esthétique n’existe plus. L’utilisation de la couleur dans la ville de Bejaia est très important, au contraire elle participe a dynamiser ses quartier, mais il fut en même temps souligné que la polychromie architecturale ne doit pas être le prétexte a disposer des couleurs agressives a tort; elle doit consister a rechercher une harmonie des constructions en liaison avec le paysage urbain de la ville, dans le respect du caractère et de la fonction de chaque immeuble, et tout en préservant sont identité. D’après plusieurs sorties sur le terrain d’étude les premières observations concernaient les usages et les comportements des individus. J’ai remarqué que le corps humain est très souvent en contact avec le quartier aux quotidiennes, car il comporte toute les fonctions qui répondent aux exigences des habitants et visiteurs. Cela démontrent qu’il n’est pas un simple lieu de passage, ni passerelle entres divers lieux privés, mais un lieu de communication, de rencontre, de circulation et de consommation. Un nombre très important de personnes qui passent leur temps dans les rues, dans les espaces public tel que les jardins, les placettes, s’accotent sur les façades en attente d’un rendez-vous, ou contemplent la ville et ses façades. Alors cette ville doit offrir aux habitants, aux visiteurs un visage attrayant, et il ne peut y avoir de requalifications, et de coordination urbaine sans une attention toute particulière de tous ses habitants. A travers une opération de réhabilitation en repeignant les façades de la ville, la couleur donne la parole aux habitants de la ville ou chacun de nous préoccupe à nouveau de paysage urbain, ce dernier redevient un bien collectif que les habitants peuvent partager. Une opération qui permet a la ville une élégance continu et attractivité, pour la création d’un cadre de vie agréable pour les habitants et les touristes, aussi pour lui redonner sa vocation d’une ville touristique qui mérite toujours d’être visitée. en_US
dc.language.iso fr en_US
dc.publisher Université Abderrahmane Mira-Bejaia en_US
dc.subject Couleur : Architecture : Analyse : Architecture moderne en_US
dc.title La couleur dans l’architecture de la ville de Bejaia et l’analyse chromatique à travers l’histoire de l’architecture moderne en_US
dc.type Thesis en_US


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