Abstract:
Cette étude préliminaire a pour objectif fondamental l’évaluation du niveau de contamination
du « golfe de Béjaïa » par trois éléments traces métalliques (ETM) à savoir le Zinc, le Nickel
et le plomb. L’utilisation du merlu (Merluccius merluccius L, 1758) comme bio indicateur
dans l’évaluation de la contamination par ces métaux lourds, a permis de mettre en
évidence la présence de ces micropolluants au niveau de deux organes cibles : le foie, organe
de d’détoxification et le muscle qui représente la partie la plus prisée par l’Homme.
L’échantillonnage mensuel s’est étalé sur une période de cinq mois allant de janvier à mai 2015. Les dosages des ETM sont réalisés à laide d’un spectrophotomètre d’absorption atomique à flamme. Quant au niveau de contamination du poisson, il est fait référence aux valeurs guides de l’OMS et les recommandations algériennes.
Les valeurs enregistrées dans le cadre de cette étude démontrent que le merlu accumule les trois polluants métalliques analysés. Les teneurs les plus fortes sont celles relevées par le zinc ; le plomb a des concentrations plus au moins importantes. La présence des concentrations en nickel ont été signalés. Les résultats n’ont révélé aucune différence significative dans les deux sexes et au niveau des deux organes considérés. La Cependant, L’étude dénote une contamination plus importante chez les jeunes poissons, il présente aussi des concentrations importants selon les normes établies. Les niveaux de concentrations des ETM montrent que Merluccius merluccius est un bon indicateur de pollution marine du golfe de Béjaïa.
