Isolement de bactéries stimulatrices de la croissance de l’orge et mise en évidence de leur effet antifongique contre les phytopathogènes

Abstract

Les céréales et leurs dérivées constituent l’alimentation de base dans beaucoup de pays en développement, particulièrement dans les pays maghrébins. En Algérie, elle constitue l’une des principales filières de la production agricole. Le but de cette étude est d’améliorer la croissance de l’orge par une méthode biologique, qui est moins polluante et moins dangereuse que les méthodes chimiques utilisées actuellement. Pour cela, 10 échantillons du sol de la wilaya de Béjaia ont été prélevés de la cote Ouest de la wilaya de Bejaia. Une sélection selon la capacité d’amélioration de la croissance de l’orge nous a permis de retenir 4 échantillons. Des isolements et des purifications des bactéries ont été réalisés sur cinq milieux de culture, cela nous a donné 120 souches bactériennes différentes morphologiquement. Un test de sélection selon l’amélioration de l’orge, la persistance et la résistance aux conditions du sol, nous a permis d’avoir 4 souches différentes. Ces souches sont identifiées phylogénétiquement par séquençage de l’ADN 16S, après des blastes ces souches sont identifiées comme Bacillus megaterium, Streptomyces albogriseolus, Micrococus luteus et Pseudomonas sp. Ces souches ont montré une variabilité La deuxième partie de travail a consisté à la détermination de leur mode d’action PGPR. Les tests d’activités enzymatiques comme la synthèse des lipases, des estérases, des chitinases, des cellulases, des amylases, des uréases et des protéases, la solubilisation du phosphore, la synthèse de sidérophores, ont permis de montrer que nos souches pourront avoir une application en industrie mais aussi en agriculture. En effet, ces activités ont suggéré la capacité des souches à inhiber la croissance des champignons phytopathogènes. Cependant, des tests à l’égard de Verticillium dahliae, Aspergilus flavus, Aspergilus niger, Phytophtora cinnamomi, et Botrytis cinerea ont montré l’efficacité des quatre souches à limité la croissance de ces phytopathogènes à l’exception de Verticillium dahliae qui a résisté à toutes les souches.