Analyse et évaluation des politiques de l'emploi en Algérie

Abstract

Le chômage est un fléau. Il déstabilise états et sociétés. ? l'individu, pris séparément, il l'assaille au triple plan symbolique (mental), physique (corporel) et matériel (moyens d'existence). L’État n'est par contre atteint que par ricochet ; que son peuple se fasse endurant, silencieux et laborieux (cas des Pays-Bas et Suisse…, par exemple) l’État se préoccupera d'autres questions. Cependant, que le peuple se fasse dangereusement revendicatif, tendant à la guerre civile ou le séparatisme de cartel incontrôlable (cas mexicain et colombien, Tunisie), l’État - et pas seulement lui - se déclare pris d'assaut par les conséquences du chômage. Il agit alors dans l'urgence, souvent au détriment de la cohérence ; au mieux, il tâche de " prévenir " le pire, l'" endiguer ". Seul ou aidé d'autres acteurs sociaux, il promulguera des textes législatifs sur base de référents politiques issus de la problématique du chômage. Il commence par mettre en place des mesures de préservation de l'emploi déjà existant avant de chercher à créer de nouveaux postes. Il réalise tout cela à travers programmes et structures, mais aussi avec le recours au simple texte juridique, décret ou abrogation. Trois constantes interagissantes se retrouvent néanmoins nettement : excès de démographie, excès de robotisation et excès de course au profit. Un seul bénéficiaire : le patronat