Etude synthétique de l’impact des Goélands leucophées sur certains paramètres de la biodiversité des îles en Algérie et dans le monde

Abstract

Dans cette étude synthétique, on s’est particulièrement intéressé aux résultats enregistrés sur les îles de la région de Bejaia et de Jijel. Les différents travaux ont traité de l’évolution de la flore phanérogamiqueen présence de contraintes abiotiques (situations géographiques, climat) et biotiques (présence du Goéland leucophée).Les résultats rapportés ont enregistré156 taxons dans l’ensemble des sept sites de la région de Bejaia et Jijel. Les taxons thérophytes et hémicryptophytes caractérisent l’ensemble des îles. La présence envahissante des Goélands leucophées (Larusmichahellis) influe sur la dissémination des diaspores, d’où une végétation zoochore. En plus des actions physiques sur le sol (piétinement, arrachage), le Goéland leucophée contribue à la modification de nature du sol par ses déchets fécaux qui provoquent une nitification et une acidification ; il s’en suit une dominance d’une végétation caractéristique qui est rudérale et halonitophile. Des travaux récents ont soulevé des actions chimiques sur la végétation. En effet, le dépôt des guanos sur le feuillage créé une diminution de la possibilité d’échanges gazeux, dus aux stomates cachés par les défécations. Cet état se répercute directement sur des perturbations au niveau du métabolisme du végétal ; ceci se traduit par une diminution du bilan hydrique (diminution de la teneur en eau) et de l’activité photosynthétique (diminution de la quantité de chlorophylle brute).