Les condamnés à mort algériens sous le colonialisme français ( période 1954-1962) : injustices, liquidation et vengeance politique

Abstract

Pendant la période coloniale, l'Algérie a connu une oppression et une répression brutales de la part des autorités coloniales françaises. Au cours de cette période, les Algériens ont été confrontés à l'injustice, à de mauvaises conditions et ont été victimes du recours de la France coloniale aux pratiques de la condamnation à mort et de représailles politiques. Cette époque a été marquée par l'imposition de lois et de règlements brutaux par les autorités coloniales qui ont criminalisé l'activité politique et militante des nationalistes et le mouvement de résistance algérienne. C'était une réponse au désir des Algériens d’arracher l'indépendance et de retrouver leur souveraineté nationale. Les opérations de liquidation et de vengeance politique ont visé les figures nationales et les militants les plus en vue, dans le but de réduire au silence la résistance et de causer de lourdes pertes au mouvement national. Des exécutions collectives ont eu lieu parfois, et les exécutions publiques ont été utilisées comme moyen d'intimidation. Cette période sombre de l'histoire de l'Algérie témoigne de la souffrance du peuple algérien face aux pratiques coloniales et met en lumière la violation des droits de l'Homme dans l'Algérie coloniale, malgré ce qu'appelait la Révolution française de 1789 et la signature de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen