Contribution à l’étude de la biolixiviation de l’or par voie bactérienne (Test de laboratoire).

Abstract

Historiquement, le métier de la mine a toujours été associé à une unité de concentration physique et/ou chimique qui permettait aux espèces minéralisées de valeur contenue dans le tout-venant, d’atteindre des niveaux de teneur suffisamment élevées pour en faire des pré-concentrés, et permettre ainsi leur commercialisation et leur transport d’une façon économique. Les grands enjeux techniques et technologiques sont situés actuellement dans le traitement des matières difficiles, dont les espèces minéralisées sont soit inaccessibles, soit inadaptées pour le traitement par les techniques classiques ou encore extrêmement difficiles à récupérer pour lesquels il faut envisager des technologies de pointes pour les mettre en solution, les concentrer, les purifier, les séparer et les récupérer. La révolution des biotechnologies a fait réfléchir les scientifiques à faire travailler les microorganismes naturellement présents dans certaines minéralisations pour servir la cause de l’industrie minière. Le développement de la biohydrométallurgie vient en alternative pour les techniques communément utilisées et qui sont lourdes en terme de consommation d’énergie, d’investissement et de pollution.