Essai de synthèse des données sur la biodiversité dans les parcs nationaux du Djurdjura, de Gouraya et de Taza.

Abstract

Les trois parcs nationaux étudiés : Gouraya,Taza et Djurdjura sont classés comme des réserves de biosphère. Vu sa superficie, le parc national du Djurdjura occupe la première place parmi les trois parcs étudiés, avec 18 550 ha. La biodiversité est riche et très diversifié dans ces trois aires protégées. Elle semble plus élevée au Gouraya, sans oublier la diversité immense de la flore terrestre du Djurdjura et la faune marine de Taza. On faisant ce travail, tous les documents bibliographiques consultés ; mémoires universitaires (ingéniorat, master, magister et doctorat), rapports de stage, rapports de bureaux d’étude et documents internes aux parcs, n’ont pas couvert tous les aspects de la biodiversité. Les sujets les plus dominants traitent seulement de certaines catégories taxonomiques telle que les légumineuses et les oiseaux, voire d’espèces particulières telles que le Singe magot ou le Cèdre de l’Atlas. Pour la meilleure connaissance des genres d’espèces qui existe dans les parcs nationaux en général et les algériens en particulier on doit faire nos recherches et études sur d’autres familles et ordres de la faune et la flore qui sont très diversifiés dans nos réserves nationales. Au terme de cette modeste synthèse, nous pensons que les conditions ne sont pas encore parfaitement réunies afin d’engager cette comparaison de la biodiversité à l’échelle des trois parcs. Cette remarque mérite d’être soulevée à présent du fait que les inventaires ne sont pas encore complets pour tous les taxons ainsi qu’au fait que certaines données ont été obtenues à des époques et saisons différentes et avec des protocoles d’inventaire non similaires. Ce constat met parfaitement au clair l’intérêt d’encourager et d’initier un supplément d’étude d’inventaire afin de mettre en évidence la diversité et la richesse biologique et écologique réelle dans ces trois parcs et par la même identifier éventuellement d’autres taxons d’intérêt patrimoniale, prioritaire en matière de conservation ou de valorisation de la biodiversité.