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Auteur Boufarou, Sabrina
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Abcès cérébraux chez les patients vivants avec le VIH / Tinhinane Ameur
Titre : Abcès cérébraux chez les patients vivants avec le VIH Type de document : texte imprimé Auteurs : Tinhinane Ameur, Auteur ; Merad, Mohamed Amine, Auteur ; Boufarou, Sabrina, Directeur de thèse Editeur : Bejaia : Université de Béjaia.Faculté de médecine Année de publication : 2024 Importance : 1 vol. (128 p.) Présentation : (ill., fig.) Format : 30 cm Note générale : Bibliogr. Langues : Français Langues originales : Français Mots-clés : VIH PVVIH Sida Abcès cérébraux Toxoplasmose cérébrale Abcès cérébral tuberculeux ARV Bactrim Index. décimale : 616.979 Maladies. Allergie, Maladies du système immunitaire. Sida Résumé : L'infection par le VIH est un problème de santé publique mondial qui persiste depuis son apparition dans les années 1980.Elle entraîne une immunodéficience progressive, conduisant à la phase avancée du sida, où les infections opportunistes, comme les abcès cérébraux, sont fréquentes.
Les abcès cérébraux chez les patients vivants avec le VIH sont des affections neurologiques graves caractérisées par la formation de collections purulentes dans le cerveau.
Dans le dessein d'élucider les caractéristiques diagnostiques et thérapeutiques des abcès cérébraux chez les individus séropositifs pour le VIH, ainsi que d'évaluer leur prise en charge, nous avons entrepris cette étude au sein du Centre Hospitalo-Universitaire de Bejaïa. Cette étude a été menée auprès de quatre patients adultes atteints du VIH, admis pour des abcès cérébraux au sein du CHU de Bejaïa.
Le diagnostic des abcès cérébraux est retenu à partir de données cliniques et des résultats d’examens complémentaires essentiellement l’imagerie cérébrale.
Nous avons recueilli les données sociodémographiques et cliniques à partir des dossiers médicaux des patients, leurs fiches de surveillance, et les fiches thérapeutiques.
Les conclusions de cette étude indiquent que la première étiologie incriminée est la toxoplasmose cérébrale, suivie de la tuberculose et le reste des germes opportunistes. Une prise en charge diagnostique et thérapeutique précoce améliore le pronostic. La coordination multidisciplinaire entre les infectiologues les neurochirurgiens, les neurologues ainsi que les psychologues est primordiale pour accompagner le patient pendant son trajet thérapeutique et assurer une bonne évolution et suivie à court et à long terme.
Cette étude souligne aussi l’importance de l’introduction et l’adhérence au traitement antirétroviral afin de maintenir un taux de LTCD4 assez élevé et prévenir la survenue des abcès cérébraux comme complication.Note de contenu : Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de docteur en sciences médicales
Abcès cérébraux chez les patients vivants avec le VIH [texte imprimé] / Tinhinane Ameur, Auteur ; Merad, Mohamed Amine, Auteur ; Boufarou, Sabrina, Directeur de thèse . - Bejaia : Université de Béjaia.Faculté de médecine, 2024 . - 1 vol. (128 p.) : (ill., fig.) ; 30 cm.
Bibliogr.
Langues : Français Langues originales : Français
Mots-clés : VIH PVVIH Sida Abcès cérébraux Toxoplasmose cérébrale Abcès cérébral tuberculeux ARV Bactrim Index. décimale : 616.979 Maladies. Allergie, Maladies du système immunitaire. Sida Résumé : L'infection par le VIH est un problème de santé publique mondial qui persiste depuis son apparition dans les années 1980.Elle entraîne une immunodéficience progressive, conduisant à la phase avancée du sida, où les infections opportunistes, comme les abcès cérébraux, sont fréquentes.
Les abcès cérébraux chez les patients vivants avec le VIH sont des affections neurologiques graves caractérisées par la formation de collections purulentes dans le cerveau.
Dans le dessein d'élucider les caractéristiques diagnostiques et thérapeutiques des abcès cérébraux chez les individus séropositifs pour le VIH, ainsi que d'évaluer leur prise en charge, nous avons entrepris cette étude au sein du Centre Hospitalo-Universitaire de Bejaïa. Cette étude a été menée auprès de quatre patients adultes atteints du VIH, admis pour des abcès cérébraux au sein du CHU de Bejaïa.
Le diagnostic des abcès cérébraux est retenu à partir de données cliniques et des résultats d’examens complémentaires essentiellement l’imagerie cérébrale.
Nous avons recueilli les données sociodémographiques et cliniques à partir des dossiers médicaux des patients, leurs fiches de surveillance, et les fiches thérapeutiques.
Les conclusions de cette étude indiquent que la première étiologie incriminée est la toxoplasmose cérébrale, suivie de la tuberculose et le reste des germes opportunistes. Une prise en charge diagnostique et thérapeutique précoce améliore le pronostic. La coordination multidisciplinaire entre les infectiologues les neurochirurgiens, les neurologues ainsi que les psychologues est primordiale pour accompagner le patient pendant son trajet thérapeutique et assurer une bonne évolution et suivie à court et à long terme.
Cette étude souligne aussi l’importance de l’introduction et l’adhérence au traitement antirétroviral afin de maintenir un taux de LTCD4 assez élevé et prévenir la survenue des abcès cérébraux comme complication.Note de contenu : Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de docteur en sciences médicales
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M10/2024 M10/2024 Mémoire Salle de consultation sur place Allergies. Maladies du système immunitaire Exclu du prêt
Titre : Abcès cérébraux chez les patients vivants avec le VIH Type de document : document électronique Auteurs : Tinhinane Ameur, Auteur ; Merad, Mohamed Amine, Auteur ; Boufarou, Sabrina, Directeur de thèse Editeur : Béjaia : Faculté de médecine Année de publication : 2024 Importance : 1 vol. (128 p.) Présentation : (ill., fig.) Format : CD-Room Note générale : Bibliogr. Langues : Français Langues originales : Français Mots-clés : VIH PVVIH Sida Abcès cérébraux Toxoplasmose cérébrale Abcès cérébral tuberculeux ARV Bactrim Index. décimale : 616.979 Maladies. Allergie, Maladies du système immunitaire. Sida Résumé : L'infection par le VIH est un problème de santé publique mondial qui persiste depuis son apparition dans les années 1980.Elle entraîne une immunodéficience progressive, conduisant à la phase avancée du sida, où les infections opportunistes, comme les abcès cérébraux, sont fréquentes.
Les abcès cérébraux chez les patients vivants avec le VIH sont des affections neurologiques graves caractérisées par la formation de collections purulentes dans le cerveau.
Dans le dessein d'élucider les caractéristiques diagnostiques et thérapeutiques des abcès cérébraux chez les individus séropositifs pour le VIH, ainsi que d'évaluer leur prise en charge, nous avons entrepris cette étude au sein du Centre Hospitalo-Universitaire de Bejaïa. Cette étude a été menée auprès de quatre patients adultes atteints du VIH, admis pour des abcès cérébraux au sein du CHU de Bejaïa.
Le diagnostic des abcès cérébraux est retenu à partir de données cliniques et des résultats d’examens complémentaires essentiellement l’imagerie cérébrale.
Nous avons recueilli les données sociodémographiques et cliniques à partir des dossiers médicaux des patients, leurs fiches de surveillance, et les fiches thérapeutiques.
Les conclusions de cette étude indiquent que la première étiologie incriminée est la toxoplasmose cérébrale, suivie de la tuberculose et le reste des germes opportunistes. Une prise en charge diagnostique et thérapeutique précoce améliore le pronostic. La coordination multidisciplinaire entre les infectiologues les neurochirurgiens, les neurologues ainsi que les psychologues est primordiale pour accompagner le patient pendant son trajet thérapeutique et assurer une bonne évolution et suivie à court et à long terme.
Cette étude souligne aussi l’importance de l’introduction et l’adhérence au traitement antirétroviral afin de maintenir un taux de LTCD4 assez élevé et prévenir la survenue des abcès cérébraux comme complication.Note de contenu : Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de docteur en sciences médicales Abcès cérébraux chez les patients vivants avec le VIH [document électronique] / Tinhinane Ameur, Auteur ; Merad, Mohamed Amine, Auteur ; Boufarou, Sabrina, Directeur de thèse . - Béjaia : Faculté de médecine, 2024 . - 1 vol. (128 p.) : (ill., fig.) ; CD-Room.
Bibliogr.
Langues : Français Langues originales : Français
Mots-clés : VIH PVVIH Sida Abcès cérébraux Toxoplasmose cérébrale Abcès cérébral tuberculeux ARV Bactrim Index. décimale : 616.979 Maladies. Allergie, Maladies du système immunitaire. Sida Résumé : L'infection par le VIH est un problème de santé publique mondial qui persiste depuis son apparition dans les années 1980.Elle entraîne une immunodéficience progressive, conduisant à la phase avancée du sida, où les infections opportunistes, comme les abcès cérébraux, sont fréquentes.
Les abcès cérébraux chez les patients vivants avec le VIH sont des affections neurologiques graves caractérisées par la formation de collections purulentes dans le cerveau.
Dans le dessein d'élucider les caractéristiques diagnostiques et thérapeutiques des abcès cérébraux chez les individus séropositifs pour le VIH, ainsi que d'évaluer leur prise en charge, nous avons entrepris cette étude au sein du Centre Hospitalo-Universitaire de Bejaïa. Cette étude a été menée auprès de quatre patients adultes atteints du VIH, admis pour des abcès cérébraux au sein du CHU de Bejaïa.
Le diagnostic des abcès cérébraux est retenu à partir de données cliniques et des résultats d’examens complémentaires essentiellement l’imagerie cérébrale.
Nous avons recueilli les données sociodémographiques et cliniques à partir des dossiers médicaux des patients, leurs fiches de surveillance, et les fiches thérapeutiques.
Les conclusions de cette étude indiquent que la première étiologie incriminée est la toxoplasmose cérébrale, suivie de la tuberculose et le reste des germes opportunistes. Une prise en charge diagnostique et thérapeutique précoce améliore le pronostic. La coordination multidisciplinaire entre les infectiologues les neurochirurgiens, les neurologues ainsi que les psychologues est primordiale pour accompagner le patient pendant son trajet thérapeutique et assurer une bonne évolution et suivie à court et à long terme.
Cette étude souligne aussi l’importance de l’introduction et l’adhérence au traitement antirétroviral afin de maintenir un taux de LTCD4 assez élevé et prévenir la survenue des abcès cérébraux comme complication.Note de contenu : Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de docteur en sciences médicales Exemplaires
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Abcès cérébraux chez les patients vivants avec le VIHURLEtude de la cinétique des anticorps anti SARS-COVID-2 chez les patients hospitalises pour une COVID-19 et convalescents au CHU de Bejaia (hôpital de Frantz Fanon) ,2020-2021 / Boufarou, Sabrina
Titre : Etude de la cinétique des anticorps anti SARS-COVID-2 chez les patients hospitalises pour une COVID-19 et convalescents au CHU de Bejaia (hôpital de Frantz Fanon) ,2020-2021 Type de document : texte imprimé Auteurs : Boufarou, Sabrina, Auteur ; Achour, Nassima, Directeur de thèse Editeur : Bejaia : Université de Béjaia.Faculté de médecine Année de publication : 2024 Importance : 1 vol. (168 p.) Présentation : ill. Format : 30 cm Note générale : Annexe
Bibliogr.Langues : Français Langues originales : Français Catégories : Maladies virales Mots-clés : SARS-CoV-2 COVID-19 Cinétique Anticorps anti SARS-CoV-2 IgM et IgG Facteurs influençant Réinfection Syndrome post COVID Index. décimale : 616.91 Maladies virales Résumé : La propagation mondiale de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) met en évidence la nécessité d’évaluer l’immunité humorale à long terme chez les sujets convalescents. L’évaluation de la cinétique des anticorps anti-SARS-CoV-2 est essentielle pour prédire le risque de réinfection et la durabilité de ces anticorps. Une meilleure compréhension des réponses des anticorps contre le SARS-CoV-2 après une infection naturelle pourrait fournir des informations précieuses sur la future mise en œuvre des politiques de vaccination. De plus, avec l’émergence de variant préoccupants, nous avons étudié l’effet de l’immunité précédente sur l’incidence de la réinfection à SARS-COV-2.
Le but est de décrire l’évolution de la cinétique des anticorps anti SARS-CoV-2 IgM et IgG chez les patients hospitalisés pour une COVID-19 et se sont rétablis, les facteurs influençant cette cinétique ainsi que l’incidence de la réinfection à SARS-CoV-2 et les complications post COVID chez nos convalescents.
Cette étude est prospective descriptive et longitudinale, menée dans le service d’infectiologie de l’hôpital de Frantz Fanon du CHU de Bejaia sur une période allant du 20 juin 2020 au 30 septembre 2021. Cette étude s’est concentrée sur l’analyse de la présence d’anticorps anti SARS-CoV-2 chez les patients hospitalisés pour COVID-19 confirmée entre le 20 juin et le 30 septembre 2020 soit pendant la première vague de COVID-19 à Bejaia. Les participants une fois rétablis, ont été suivis sur une période de 12 mois après l’apparition des symptômes, dans le but d’explorer les déterminants de la séropositivité persistante des IgM et surtout des IgG. 96 patients ont été examinés pour obtenir des données épidémiologiques, cliniques et radiologiques, des échantillons de sérum en série ont été testés pour les IgM et les IgG ciblant la protéine de pointe et la protéine N à J28, J90, JI80 et J365 après l’apparition de symptômes par un immunodosage par chimiluminescence (CLIA), MAGLUMI. Dans le premier volet, les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et radiologiques ont été évaluées, ainsi que le taux de séropositivité et les titres moyens des IgM et des IgG anti SARS-CoV-2 ont été calculés. Le deuxième volet était consacré à l’étude des facteurs influençant le développement du titre d’anticorps anti SARS-CoV-2 notamment l’âge, le sexe, les comorbidités, La gravité de la maladie, l’atteinte pulmonaire ainsi que la vaccination anti SARS-CoV-2. Dans le troisième volet, on a calculé le taux d’incidence d’une réinfection probable à SARS-CoV-2, la fréquence est les symptômes les plus répandus du syndrome post COVID chez les convalescents précédemment infectés.
Dans le premier volet de l’étude, 100% et 92.7% des convalescents ont démontré une séropositivité IgG et IgM , respectivement. Le taux de séropositivité et les titres d’IgG et d’IgM ont diminué au fil du temps, mais les IgG restent à des niveaux relativement élevés au cours de la période de suivi de 12 mois par rapport au IgM. Bien que les IgM spécifiques deviennent indétectables chez la plupart des convalescents, 12, 5% ont persisté jusqu’au 12 mois après la date d’apparition de symptômes, contrairement au IgG, le taux de séropositivité était > 70% à la fin suivi. Ces données indiquent une baisse exponentielle de taux de séropositivité et des titres d’IgM et d’IgG anti SARS-CoV-2 au fil du temps et sa persistance au moins12 mois après l’infection naturelle à SARS-CoV-2 suggérant une réponse humorale soutenue et prolongée, Dans le deuxième volet , l’association entre le titre d’anticorps anti SARS-CoV-2 avec l’âge, le sexe, la présence ou pas de comorbidités ou de pneumonie et la gravité de la maladie ainsi que la vaccination anti SARS-CoV-2 a été examinée. L’âge de 50 ans et plus, la gravité de la maladie et la présence de pneumonie à SARS-CoV-2 ont développé des titres d’anticorps IgG significativement plus élevés. Un sous-groupe de sujets en convalescence a été vaccinés avant le dernier suivi de J365, la vaccination a montré un effet robuste chez les convalescents vaccinés par rapport aux non vaccinés. En outre, le titre d’anticorps IgG spécifiques était fortement corrélé à l’âge avancé, la gravité de de la maladie, la présence de pneumonie à SARS-CoV-2 et la vaccination anti SARS-CoV-2 mais pas au sexe et aux comorbidités. Dans le troisième volet, l’incidence de la réinfection par le SARS-CoV-2 était de 4,17% chez les convalescents, ce qui indique une réduction relative de la réinfection chez les personnes précédemment infectées, ainsi, le risque d’hospitalisations et de décès a également été réduit, de même, la fréquence de syndrome post COVID était de 57.3%et la fatigue était le symptôme le plus répandu chez nos convalescents.
La majorité des sujets convalescents d’une COVID-19 développent une réponse d’anticorps anti SARS-CoV-2. La durabilité de cette réponse après l’infection fournit des informations pertinentes pour comprendre la protection contre la COVID-19 chez l’homme. L’analyse de durabilité trouve une régression des anticorps au fil du temps leur persistance jusqu’au moins 12 mois après l’apparition de symptômes et la diminution du taux de réinfection chez les patients récupérés ainsi que la persistance des symptômes post COVID chez la plupart des convalescents. Ces données montrent que les patients convalescents maintiennent des réponses anticorps fonctionnelles pendant au moins 12 mois après l’infection, suggérant une réponse forte et durable après une maladie symptomatique qui peut offrir une protection prolongée qui peuvent réduire le risque de réinfection. Une vaccination à au moins une dose renforce la protection contre les variants. La combinaison d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 et d’une vaccination respective, appelée immunité hybride, semble conférer la plus grande protection contre les infections par le SARS-CoV-2.Note de contenu : Thèse pour l'obtention de diplôme de Doctorat en sciences médicales
Spécialité : InfectiologieEtude de la cinétique des anticorps anti SARS-COVID-2 chez les patients hospitalises pour une COVID-19 et convalescents au CHU de Bejaia (hôpital de Frantz Fanon) ,2020-2021 [texte imprimé] / Boufarou, Sabrina, Auteur ; Achour, Nassima, Directeur de thèse . - Bejaia : Université de Béjaia.Faculté de médecine, 2024 . - 1 vol. (168 p.) : ill. ; 30 cm.
Annexe
Bibliogr.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : Maladies virales Mots-clés : SARS-CoV-2 COVID-19 Cinétique Anticorps anti SARS-CoV-2 IgM et IgG Facteurs influençant Réinfection Syndrome post COVID Index. décimale : 616.91 Maladies virales Résumé : La propagation mondiale de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) met en évidence la nécessité d’évaluer l’immunité humorale à long terme chez les sujets convalescents. L’évaluation de la cinétique des anticorps anti-SARS-CoV-2 est essentielle pour prédire le risque de réinfection et la durabilité de ces anticorps. Une meilleure compréhension des réponses des anticorps contre le SARS-CoV-2 après une infection naturelle pourrait fournir des informations précieuses sur la future mise en œuvre des politiques de vaccination. De plus, avec l’émergence de variant préoccupants, nous avons étudié l’effet de l’immunité précédente sur l’incidence de la réinfection à SARS-COV-2.
Le but est de décrire l’évolution de la cinétique des anticorps anti SARS-CoV-2 IgM et IgG chez les patients hospitalisés pour une COVID-19 et se sont rétablis, les facteurs influençant cette cinétique ainsi que l’incidence de la réinfection à SARS-CoV-2 et les complications post COVID chez nos convalescents.
Cette étude est prospective descriptive et longitudinale, menée dans le service d’infectiologie de l’hôpital de Frantz Fanon du CHU de Bejaia sur une période allant du 20 juin 2020 au 30 septembre 2021. Cette étude s’est concentrée sur l’analyse de la présence d’anticorps anti SARS-CoV-2 chez les patients hospitalisés pour COVID-19 confirmée entre le 20 juin et le 30 septembre 2020 soit pendant la première vague de COVID-19 à Bejaia. Les participants une fois rétablis, ont été suivis sur une période de 12 mois après l’apparition des symptômes, dans le but d’explorer les déterminants de la séropositivité persistante des IgM et surtout des IgG. 96 patients ont été examinés pour obtenir des données épidémiologiques, cliniques et radiologiques, des échantillons de sérum en série ont été testés pour les IgM et les IgG ciblant la protéine de pointe et la protéine N à J28, J90, JI80 et J365 après l’apparition de symptômes par un immunodosage par chimiluminescence (CLIA), MAGLUMI. Dans le premier volet, les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et radiologiques ont été évaluées, ainsi que le taux de séropositivité et les titres moyens des IgM et des IgG anti SARS-CoV-2 ont été calculés. Le deuxième volet était consacré à l’étude des facteurs influençant le développement du titre d’anticorps anti SARS-CoV-2 notamment l’âge, le sexe, les comorbidités, La gravité de la maladie, l’atteinte pulmonaire ainsi que la vaccination anti SARS-CoV-2. Dans le troisième volet, on a calculé le taux d’incidence d’une réinfection probable à SARS-CoV-2, la fréquence est les symptômes les plus répandus du syndrome post COVID chez les convalescents précédemment infectés.
Dans le premier volet de l’étude, 100% et 92.7% des convalescents ont démontré une séropositivité IgG et IgM , respectivement. Le taux de séropositivité et les titres d’IgG et d’IgM ont diminué au fil du temps, mais les IgG restent à des niveaux relativement élevés au cours de la période de suivi de 12 mois par rapport au IgM. Bien que les IgM spécifiques deviennent indétectables chez la plupart des convalescents, 12, 5% ont persisté jusqu’au 12 mois après la date d’apparition de symptômes, contrairement au IgG, le taux de séropositivité était > 70% à la fin suivi. Ces données indiquent une baisse exponentielle de taux de séropositivité et des titres d’IgM et d’IgG anti SARS-CoV-2 au fil du temps et sa persistance au moins12 mois après l’infection naturelle à SARS-CoV-2 suggérant une réponse humorale soutenue et prolongée, Dans le deuxième volet , l’association entre le titre d’anticorps anti SARS-CoV-2 avec l’âge, le sexe, la présence ou pas de comorbidités ou de pneumonie et la gravité de la maladie ainsi que la vaccination anti SARS-CoV-2 a été examinée. L’âge de 50 ans et plus, la gravité de la maladie et la présence de pneumonie à SARS-CoV-2 ont développé des titres d’anticorps IgG significativement plus élevés. Un sous-groupe de sujets en convalescence a été vaccinés avant le dernier suivi de J365, la vaccination a montré un effet robuste chez les convalescents vaccinés par rapport aux non vaccinés. En outre, le titre d’anticorps IgG spécifiques était fortement corrélé à l’âge avancé, la gravité de de la maladie, la présence de pneumonie à SARS-CoV-2 et la vaccination anti SARS-CoV-2 mais pas au sexe et aux comorbidités. Dans le troisième volet, l’incidence de la réinfection par le SARS-CoV-2 était de 4,17% chez les convalescents, ce qui indique une réduction relative de la réinfection chez les personnes précédemment infectées, ainsi, le risque d’hospitalisations et de décès a également été réduit, de même, la fréquence de syndrome post COVID était de 57.3%et la fatigue était le symptôme le plus répandu chez nos convalescents.
La majorité des sujets convalescents d’une COVID-19 développent une réponse d’anticorps anti SARS-CoV-2. La durabilité de cette réponse après l’infection fournit des informations pertinentes pour comprendre la protection contre la COVID-19 chez l’homme. L’analyse de durabilité trouve une régression des anticorps au fil du temps leur persistance jusqu’au moins 12 mois après l’apparition de symptômes et la diminution du taux de réinfection chez les patients récupérés ainsi que la persistance des symptômes post COVID chez la plupart des convalescents. Ces données montrent que les patients convalescents maintiennent des réponses anticorps fonctionnelles pendant au moins 12 mois après l’infection, suggérant une réponse forte et durable après une maladie symptomatique qui peut offrir une protection prolongée qui peuvent réduire le risque de réinfection. Une vaccination à au moins une dose renforce la protection contre les variants. La combinaison d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 et d’une vaccination respective, appelée immunité hybride, semble conférer la plus grande protection contre les infections par le SARS-CoV-2.Note de contenu : Thèse pour l'obtention de diplôme de Doctorat en sciences médicales
Spécialité : InfectiologieExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité TH02/2024 TH02/2024 Thèse Papier Salle de consultation sur place Maladies virales Exclu du prêt Etude de la cinétique des anticorps anti SARS-COVID-2 chez les patients hospitalises pour une COVID-19 et convalescents au CHU de Bejaia (hôpital de Frantz Fanon) ,2020-2021 / Boufarou, Sabrina
Titre : Etude de la cinétique des anticorps anti SARS-COVID-2 chez les patients hospitalises pour une COVID-19 et convalescents au CHU de Bejaia (hôpital de Frantz Fanon) ,2020-2021 Type de document : document électronique Auteurs : Boufarou, Sabrina, Auteur ; Achour, Nassima, Directeur de thèse Editeur : Bejaia : Université de Béjaia.Faculté de médecine Année de publication : 2024 Importance : 1 vol. (168 p.) Présentation : ill. Format : CD-Room Note générale : Annexe
Bibliogr.Langues : Français Langues originales : Français Catégories : Maladies virales Mots-clés : SARS-CoV-2 COVID-19 Cinétique Anticorps anti SARS-CoV-2 IgM et IgG Facteurs influençant Réinfection Syndrome post COVID Index. décimale : 616.91 Maladies virales Résumé : La propagation mondiale de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) met en évidence la nécessité d’évaluer l’immunité humorale à long terme chez les sujets convalescents. L’évaluation de la cinétique des anticorps anti-SARS-CoV-2 est essentielle pour prédire le risque de réinfection et la durabilité de ces anticorps. Une meilleure compréhension des réponses des anticorps contre le SARS-CoV-2 après une infection naturelle pourrait fournir des informations précieuses sur la future mise en œuvre des politiques de vaccination. De plus, avec l’émergence de variant préoccupants, nous avons étudié l’effet de l’immunité précédente sur l’incidence de la réinfection à SARS-COV-2.
Le but est de décrire l’évolution de la cinétique des anticorps anti SARS-CoV-2 IgM et IgG chez les patients hospitalisés pour une COVID-19 et se sont rétablis, les facteurs influençant cette cinétique ainsi que l’incidence de la réinfection à SARS-CoV-2 et les complications post COVID chez nos convalescents.
Cette étude est prospective descriptive et longitudinale, menée dans le service d’infectiologie de l’hôpital de Frantz Fanon du CHU de Bejaia sur une période allant du 20 juin 2020 au 30 septembre 2021. Cette étude s’est concentrée sur l’analyse de la présence d’anticorps anti SARS-CoV-2 chez les patients hospitalisés pour COVID-19 confirmée entre le 20 juin et le 30 septembre 2020 soit pendant la première vague de COVID-19 à Bejaia. Les participants une fois rétablis, ont été suivis sur une période de 12 mois après l’apparition des symptômes, dans le but d’explorer les déterminants de la séropositivité persistante des IgM et surtout des IgG. 96 patients ont été examinés pour obtenir des données épidémiologiques, cliniques et radiologiques, des échantillons de sérum en série ont été testés pour les IgM et les IgG ciblant la protéine de pointe et la protéine N à J28, J90, JI80 et J365 après l’apparition de symptômes par un immunodosage par chimiluminescence (CLIA), MAGLUMI. Dans le premier volet, les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et radiologiques ont été évaluées, ainsi que le taux de séropositivité et les titres moyens des IgM et des IgG anti SARS-CoV-2 ont été calculés. Le deuxième volet était consacré à l’étude des facteurs influençant le développement du titre d’anticorps anti SARS-CoV-2 notamment l’âge, le sexe, les comorbidités, La gravité de la maladie, l’atteinte pulmonaire ainsi que la vaccination anti SARS-CoV-2. Dans le troisième volet, on a calculé le taux d’incidence d’une réinfection probable à SARS-CoV-2, la fréquence est les symptômes les plus répandus du syndrome post COVID chez les convalescents précédemment infectés.
Dans le premier volet de l’étude, 100% et 92.7% des convalescents ont démontré une séropositivité IgG et IgM , respectivement. Le taux de séropositivité et les titres d’IgG et d’IgM ont diminué au fil du temps, mais les IgG restent à des niveaux relativement élevés au cours de la période de suivi de 12 mois par rapport au IgM. Bien que les IgM spécifiques deviennent indétectables chez la plupart des convalescents, 12, 5% ont persisté jusqu’au 12 mois après la date d’apparition de symptômes, contrairement au IgG, le taux de séropositivité était > 70% à la fin suivi. Ces données indiquent une baisse exponentielle de taux de séropositivité et des titres d’IgM et d’IgG anti SARS-CoV-2 au fil du temps et sa persistance au moins12 mois après l’infection naturelle à SARS-CoV-2 suggérant une réponse humorale soutenue et prolongée, Dans le deuxième volet , l’association entre le titre d’anticorps anti SARS-CoV-2 avec l’âge, le sexe, la présence ou pas de comorbidités ou de pneumonie et la gravité de la maladie ainsi que la vaccination anti SARS-CoV-2 a été examinée. L’âge de 50 ans et plus, la gravité de la maladie et la présence de pneumonie à SARS-CoV-2 ont développé des titres d’anticorps IgG significativement plus élevés. Un sous-groupe de sujets en convalescence a été vaccinés avant le dernier suivi de J365, la vaccination a montré un effet robuste chez les convalescents vaccinés par rapport aux non vaccinés. En outre, le titre d’anticorps IgG spécifiques était fortement corrélé à l’âge avancé, la gravité de de la maladie, la présence de pneumonie à SARS-CoV-2 et la vaccination anti SARS-CoV-2 mais pas au sexe et aux comorbidités. Dans le troisième volet, l’incidence de la réinfection par le SARS-CoV-2 était de 4,17% chez les convalescents, ce qui indique une réduction relative de la réinfection chez les personnes précédemment infectées, ainsi, le risque d’hospitalisations et de décès a également été réduit, de même, la fréquence de syndrome post COVID était de 57.3%et la fatigue était le symptôme le plus répandu chez nos convalescents.
La majorité des sujets convalescents d’une COVID-19 développent une réponse d’anticorps anti SARS-CoV-2. La durabilité de cette réponse après l’infection fournit des informations pertinentes pour comprendre la protection contre la COVID-19 chez l’homme. L’analyse de durabilité trouve une régression des anticorps au fil du temps leur persistance jusqu’au moins 12 mois après l’apparition de symptômes et la diminution du taux de réinfection chez les patients récupérés ainsi que la persistance des symptômes post COVID chez la plupart des convalescents. Ces données montrent que les patients convalescents maintiennent des réponses anticorps fonctionnelles pendant au moins 12 mois après l’infection, suggérant une réponse forte et durable après une maladie symptomatique qui peut offrir une protection prolongée qui peuvent réduire le risque de réinfection. Une vaccination à au moins une dose renforce la protection contre les variants. La combinaison d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 et d’une vaccination respective, appelée immunité hybride, semble conférer la plus grande protection contre les infections par le SARS-CoV-2.Note de contenu : Thèse pour l'obtention de diplôme de Doctorat en sciences médicales
Spécialité : InfectiologieEtude de la cinétique des anticorps anti SARS-COVID-2 chez les patients hospitalises pour une COVID-19 et convalescents au CHU de Bejaia (hôpital de Frantz Fanon) ,2020-2021 [document électronique] / Boufarou, Sabrina, Auteur ; Achour, Nassima, Directeur de thèse . - Bejaia : Université de Béjaia.Faculté de médecine, 2024 . - 1 vol. (168 p.) : ill. ; CD-Room.
Annexe
Bibliogr.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : Maladies virales Mots-clés : SARS-CoV-2 COVID-19 Cinétique Anticorps anti SARS-CoV-2 IgM et IgG Facteurs influençant Réinfection Syndrome post COVID Index. décimale : 616.91 Maladies virales Résumé : La propagation mondiale de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) met en évidence la nécessité d’évaluer l’immunité humorale à long terme chez les sujets convalescents. L’évaluation de la cinétique des anticorps anti-SARS-CoV-2 est essentielle pour prédire le risque de réinfection et la durabilité de ces anticorps. Une meilleure compréhension des réponses des anticorps contre le SARS-CoV-2 après une infection naturelle pourrait fournir des informations précieuses sur la future mise en œuvre des politiques de vaccination. De plus, avec l’émergence de variant préoccupants, nous avons étudié l’effet de l’immunité précédente sur l’incidence de la réinfection à SARS-COV-2.
Le but est de décrire l’évolution de la cinétique des anticorps anti SARS-CoV-2 IgM et IgG chez les patients hospitalisés pour une COVID-19 et se sont rétablis, les facteurs influençant cette cinétique ainsi que l’incidence de la réinfection à SARS-CoV-2 et les complications post COVID chez nos convalescents.
Cette étude est prospective descriptive et longitudinale, menée dans le service d’infectiologie de l’hôpital de Frantz Fanon du CHU de Bejaia sur une période allant du 20 juin 2020 au 30 septembre 2021. Cette étude s’est concentrée sur l’analyse de la présence d’anticorps anti SARS-CoV-2 chez les patients hospitalisés pour COVID-19 confirmée entre le 20 juin et le 30 septembre 2020 soit pendant la première vague de COVID-19 à Bejaia. Les participants une fois rétablis, ont été suivis sur une période de 12 mois après l’apparition des symptômes, dans le but d’explorer les déterminants de la séropositivité persistante des IgM et surtout des IgG. 96 patients ont été examinés pour obtenir des données épidémiologiques, cliniques et radiologiques, des échantillons de sérum en série ont été testés pour les IgM et les IgG ciblant la protéine de pointe et la protéine N à J28, J90, JI80 et J365 après l’apparition de symptômes par un immunodosage par chimiluminescence (CLIA), MAGLUMI. Dans le premier volet, les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et radiologiques ont été évaluées, ainsi que le taux de séropositivité et les titres moyens des IgM et des IgG anti SARS-CoV-2 ont été calculés. Le deuxième volet était consacré à l’étude des facteurs influençant le développement du titre d’anticorps anti SARS-CoV-2 notamment l’âge, le sexe, les comorbidités, La gravité de la maladie, l’atteinte pulmonaire ainsi que la vaccination anti SARS-CoV-2. Dans le troisième volet, on a calculé le taux d’incidence d’une réinfection probable à SARS-CoV-2, la fréquence est les symptômes les plus répandus du syndrome post COVID chez les convalescents précédemment infectés.
Dans le premier volet de l’étude, 100% et 92.7% des convalescents ont démontré une séropositivité IgG et IgM , respectivement. Le taux de séropositivité et les titres d’IgG et d’IgM ont diminué au fil du temps, mais les IgG restent à des niveaux relativement élevés au cours de la période de suivi de 12 mois par rapport au IgM. Bien que les IgM spécifiques deviennent indétectables chez la plupart des convalescents, 12, 5% ont persisté jusqu’au 12 mois après la date d’apparition de symptômes, contrairement au IgG, le taux de séropositivité était > 70% à la fin suivi. Ces données indiquent une baisse exponentielle de taux de séropositivité et des titres d’IgM et d’IgG anti SARS-CoV-2 au fil du temps et sa persistance au moins12 mois après l’infection naturelle à SARS-CoV-2 suggérant une réponse humorale soutenue et prolongée, Dans le deuxième volet , l’association entre le titre d’anticorps anti SARS-CoV-2 avec l’âge, le sexe, la présence ou pas de comorbidités ou de pneumonie et la gravité de la maladie ainsi que la vaccination anti SARS-CoV-2 a été examinée. L’âge de 50 ans et plus, la gravité de la maladie et la présence de pneumonie à SARS-CoV-2 ont développé des titres d’anticorps IgG significativement plus élevés. Un sous-groupe de sujets en convalescence a été vaccinés avant le dernier suivi de J365, la vaccination a montré un effet robuste chez les convalescents vaccinés par rapport aux non vaccinés. En outre, le titre d’anticorps IgG spécifiques était fortement corrélé à l’âge avancé, la gravité de de la maladie, la présence de pneumonie à SARS-CoV-2 et la vaccination anti SARS-CoV-2 mais pas au sexe et aux comorbidités. Dans le troisième volet, l’incidence de la réinfection par le SARS-CoV-2 était de 4,17% chez les convalescents, ce qui indique une réduction relative de la réinfection chez les personnes précédemment infectées, ainsi, le risque d’hospitalisations et de décès a également été réduit, de même, la fréquence de syndrome post COVID était de 57.3%et la fatigue était le symptôme le plus répandu chez nos convalescents.
La majorité des sujets convalescents d’une COVID-19 développent une réponse d’anticorps anti SARS-CoV-2. La durabilité de cette réponse après l’infection fournit des informations pertinentes pour comprendre la protection contre la COVID-19 chez l’homme. L’analyse de durabilité trouve une régression des anticorps au fil du temps leur persistance jusqu’au moins 12 mois après l’apparition de symptômes et la diminution du taux de réinfection chez les patients récupérés ainsi que la persistance des symptômes post COVID chez la plupart des convalescents. Ces données montrent que les patients convalescents maintiennent des réponses anticorps fonctionnelles pendant au moins 12 mois après l’infection, suggérant une réponse forte et durable après une maladie symptomatique qui peut offrir une protection prolongée qui peuvent réduire le risque de réinfection. Une vaccination à au moins une dose renforce la protection contre les variants. La combinaison d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 et d’une vaccination respective, appelée immunité hybride, semble conférer la plus grande protection contre les infections par le SARS-CoV-2.Note de contenu : Thèse pour l'obtention de diplôme de Doctorat en sciences médicales
Spécialité : InfectiologieExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité CDTH02/2024 CDTH02/2024 Thèse Électronique Salle multimédia Maladies virales Exclu du prêt Etude de la cinétique des anticorps anti SARS-COVID-2 chez les patients hospitalises pour une COVID-19 et convalescents au CHU de Bejaia (hôpital de Frantz Fanon) ,2020-2021 / Boufarou, Sabrina
Titre : Etude de la cinétique des anticorps anti SARS-COVID-2 chez les patients hospitalises pour une COVID-19 et convalescents au CHU de Bejaia (hôpital de Frantz Fanon) ,2020-2021 Type de document : document électronique Auteurs : Boufarou, Sabrina, Auteur ; Achour, Nassima, Directeur de thèse Editeur : Bejaia : Université de Béjaia.Faculté de médecine Année de publication : 2024 Importance : 1 vol. (168 p.) Présentation : ill. Format : CD-Room Note générale : Annexe
Bibliogr.Langues : Français Langues originales : Français Catégories : Maladies virales Mots-clés : SARS-CoV-2 COVID-19 Cinétique Anticorps anti SARS-CoV-2 IgM et IgG Facteurs influençant Réinfection Syndrome post COVID Index. décimale : 616.91 Maladies virales Résumé : La propagation mondiale de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) met en évidence la nécessité d’évaluer l’immunité humorale à long terme chez les sujets convalescents. L’évaluation de la cinétique des anticorps anti-SARS-CoV-2 est essentielle pour prédire le risque de réinfection et la durabilité de ces anticorps. Une meilleure compréhension des réponses des anticorps contre le SARS-CoV-2 après une infection naturelle pourrait fournir des informations précieuses sur la future mise en œuvre des politiques de vaccination. De plus, avec l’émergence de variant préoccupants, nous avons étudié l’effet de l’immunité précédente sur l’incidence de la réinfection à SARS-COV-2.
Le but est de décrire l’évolution de la cinétique des anticorps anti SARS-CoV-2 IgM et IgG chez les patients hospitalisés pour une COVID-19 et se sont rétablis, les facteurs influençant cette cinétique ainsi que l’incidence de la réinfection à SARS-CoV-2 et les complications post COVID chez nos convalescents.
Cette étude est prospective descriptive et longitudinale, menée dans le service d’infectiologie de l’hôpital de Frantz Fanon du CHU de Bejaia sur une période allant du 20 juin 2020 au 30 septembre 2021. Cette étude s’est concentrée sur l’analyse de la présence d’anticorps anti SARS-CoV-2 chez les patients hospitalisés pour COVID-19 confirmée entre le 20 juin et le 30 septembre 2020 soit pendant la première vague de COVID-19 à Bejaia. Les participants une fois rétablis, ont été suivis sur une période de 12 mois après l’apparition des symptômes, dans le but d’explorer les déterminants de la séropositivité persistante des IgM et surtout des IgG. 96 patients ont été examinés pour obtenir des données épidémiologiques, cliniques et radiologiques, des échantillons de sérum en série ont été testés pour les IgM et les IgG ciblant la protéine de pointe et la protéine N à J28, J90, JI80 et J365 après l’apparition de symptômes par un immunodosage par chimiluminescence (CLIA), MAGLUMI. Dans le premier volet, les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et radiologiques ont été évaluées, ainsi que le taux de séropositivité et les titres moyens des IgM et des IgG anti SARS-CoV-2 ont été calculés. Le deuxième volet était consacré à l’étude des facteurs influençant le développement du titre d’anticorps anti SARS-CoV-2 notamment l’âge, le sexe, les comorbidités, La gravité de la maladie, l’atteinte pulmonaire ainsi que la vaccination anti SARS-CoV-2. Dans le troisième volet, on a calculé le taux d’incidence d’une réinfection probable à SARS-CoV-2, la fréquence est les symptômes les plus répandus du syndrome post COVID chez les convalescents précédemment infectés.
Dans le premier volet de l’étude, 100% et 92.7% des convalescents ont démontré une séropositivité IgG et IgM , respectivement. Le taux de séropositivité et les titres d’IgG et d’IgM ont diminué au fil du temps, mais les IgG restent à des niveaux relativement élevés au cours de la période de suivi de 12 mois par rapport au IgM. Bien que les IgM spécifiques deviennent indétectables chez la plupart des convalescents, 12, 5% ont persisté jusqu’au 12 mois après la date d’apparition de symptômes, contrairement au IgG, le taux de séropositivité était > 70% à la fin suivi. Ces données indiquent une baisse exponentielle de taux de séropositivité et des titres d’IgM et d’IgG anti SARS-CoV-2 au fil du temps et sa persistance au moins12 mois après l’infection naturelle à SARS-CoV-2 suggérant une réponse humorale soutenue et prolongée, Dans le deuxième volet , l’association entre le titre d’anticorps anti SARS-CoV-2 avec l’âge, le sexe, la présence ou pas de comorbidités ou de pneumonie et la gravité de la maladie ainsi que la vaccination anti SARS-CoV-2 a été examinée. L’âge de 50 ans et plus, la gravité de la maladie et la présence de pneumonie à SARS-CoV-2 ont développé des titres d’anticorps IgG significativement plus élevés. Un sous-groupe de sujets en convalescence a été vaccinés avant le dernier suivi de J365, la vaccination a montré un effet robuste chez les convalescents vaccinés par rapport aux non vaccinés. En outre, le titre d’anticorps IgG spécifiques était fortement corrélé à l’âge avancé, la gravité de de la maladie, la présence de pneumonie à SARS-CoV-2 et la vaccination anti SARS-CoV-2 mais pas au sexe et aux comorbidités. Dans le troisième volet, l’incidence de la réinfection par le SARS-CoV-2 était de 4,17% chez les convalescents, ce qui indique une réduction relative de la réinfection chez les personnes précédemment infectées, ainsi, le risque d’hospitalisations et de décès a également été réduit, de même, la fréquence de syndrome post COVID était de 57.3%et la fatigue était le symptôme le plus répandu chez nos convalescents.
La majorité des sujets convalescents d’une COVID-19 développent une réponse d’anticorps anti SARS-CoV-2. La durabilité de cette réponse après l’infection fournit des informations pertinentes pour comprendre la protection contre la COVID-19 chez l’homme. L’analyse de durabilité trouve une régression des anticorps au fil du temps leur persistance jusqu’au moins 12 mois après l’apparition de symptômes et la diminution du taux de réinfection chez les patients récupérés ainsi que la persistance des symptômes post COVID chez la plupart des convalescents. Ces données montrent que les patients convalescents maintiennent des réponses anticorps fonctionnelles pendant au moins 12 mois après l’infection, suggérant une réponse forte et durable après une maladie symptomatique qui peut offrir une protection prolongée qui peuvent réduire le risque de réinfection. Une vaccination à au moins une dose renforce la protection contre les variants. La combinaison d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 et d’une vaccination respective, appelée immunité hybride, semble conférer la plus grande protection contre les infections par le SARS-CoV-2.Note de contenu : Thèse pour l'obtention de diplôme de Doctorat en sciences médicales
Spécialité : InfectiologieEtude de la cinétique des anticorps anti SARS-COVID-2 chez les patients hospitalises pour une COVID-19 et convalescents au CHU de Bejaia (hôpital de Frantz Fanon) ,2020-2021 [document électronique] / Boufarou, Sabrina, Auteur ; Achour, Nassima, Directeur de thèse . - Bejaia : Université de Béjaia.Faculté de médecine, 2024 . - 1 vol. (168 p.) : ill. ; CD-Room.
Annexe
Bibliogr.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : Maladies virales Mots-clés : SARS-CoV-2 COVID-19 Cinétique Anticorps anti SARS-CoV-2 IgM et IgG Facteurs influençant Réinfection Syndrome post COVID Index. décimale : 616.91 Maladies virales Résumé : La propagation mondiale de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) met en évidence la nécessité d’évaluer l’immunité humorale à long terme chez les sujets convalescents. L’évaluation de la cinétique des anticorps anti-SARS-CoV-2 est essentielle pour prédire le risque de réinfection et la durabilité de ces anticorps. Une meilleure compréhension des réponses des anticorps contre le SARS-CoV-2 après une infection naturelle pourrait fournir des informations précieuses sur la future mise en œuvre des politiques de vaccination. De plus, avec l’émergence de variant préoccupants, nous avons étudié l’effet de l’immunité précédente sur l’incidence de la réinfection à SARS-COV-2.
Le but est de décrire l’évolution de la cinétique des anticorps anti SARS-CoV-2 IgM et IgG chez les patients hospitalisés pour une COVID-19 et se sont rétablis, les facteurs influençant cette cinétique ainsi que l’incidence de la réinfection à SARS-CoV-2 et les complications post COVID chez nos convalescents.
Cette étude est prospective descriptive et longitudinale, menée dans le service d’infectiologie de l’hôpital de Frantz Fanon du CHU de Bejaia sur une période allant du 20 juin 2020 au 30 septembre 2021. Cette étude s’est concentrée sur l’analyse de la présence d’anticorps anti SARS-CoV-2 chez les patients hospitalisés pour COVID-19 confirmée entre le 20 juin et le 30 septembre 2020 soit pendant la première vague de COVID-19 à Bejaia. Les participants une fois rétablis, ont été suivis sur une période de 12 mois après l’apparition des symptômes, dans le but d’explorer les déterminants de la séropositivité persistante des IgM et surtout des IgG. 96 patients ont été examinés pour obtenir des données épidémiologiques, cliniques et radiologiques, des échantillons de sérum en série ont été testés pour les IgM et les IgG ciblant la protéine de pointe et la protéine N à J28, J90, JI80 et J365 après l’apparition de symptômes par un immunodosage par chimiluminescence (CLIA), MAGLUMI. Dans le premier volet, les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et radiologiques ont été évaluées, ainsi que le taux de séropositivité et les titres moyens des IgM et des IgG anti SARS-CoV-2 ont été calculés. Le deuxième volet était consacré à l’étude des facteurs influençant le développement du titre d’anticorps anti SARS-CoV-2 notamment l’âge, le sexe, les comorbidités, La gravité de la maladie, l’atteinte pulmonaire ainsi que la vaccination anti SARS-CoV-2. Dans le troisième volet, on a calculé le taux d’incidence d’une réinfection probable à SARS-CoV-2, la fréquence est les symptômes les plus répandus du syndrome post COVID chez les convalescents précédemment infectés.
Dans le premier volet de l’étude, 100% et 92.7% des convalescents ont démontré une séropositivité IgG et IgM , respectivement. Le taux de séropositivité et les titres d’IgG et d’IgM ont diminué au fil du temps, mais les IgG restent à des niveaux relativement élevés au cours de la période de suivi de 12 mois par rapport au IgM. Bien que les IgM spécifiques deviennent indétectables chez la plupart des convalescents, 12, 5% ont persisté jusqu’au 12 mois après la date d’apparition de symptômes, contrairement au IgG, le taux de séropositivité était > 70% à la fin suivi. Ces données indiquent une baisse exponentielle de taux de séropositivité et des titres d’IgM et d’IgG anti SARS-CoV-2 au fil du temps et sa persistance au moins12 mois après l’infection naturelle à SARS-CoV-2 suggérant une réponse humorale soutenue et prolongée, Dans le deuxième volet , l’association entre le titre d’anticorps anti SARS-CoV-2 avec l’âge, le sexe, la présence ou pas de comorbidités ou de pneumonie et la gravité de la maladie ainsi que la vaccination anti SARS-CoV-2 a été examinée. L’âge de 50 ans et plus, la gravité de la maladie et la présence de pneumonie à SARS-CoV-2 ont développé des titres d’anticorps IgG significativement plus élevés. Un sous-groupe de sujets en convalescence a été vaccinés avant le dernier suivi de J365, la vaccination a montré un effet robuste chez les convalescents vaccinés par rapport aux non vaccinés. En outre, le titre d’anticorps IgG spécifiques était fortement corrélé à l’âge avancé, la gravité de de la maladie, la présence de pneumonie à SARS-CoV-2 et la vaccination anti SARS-CoV-2 mais pas au sexe et aux comorbidités. Dans le troisième volet, l’incidence de la réinfection par le SARS-CoV-2 était de 4,17% chez les convalescents, ce qui indique une réduction relative de la réinfection chez les personnes précédemment infectées, ainsi, le risque d’hospitalisations et de décès a également été réduit, de même, la fréquence de syndrome post COVID était de 57.3%et la fatigue était le symptôme le plus répandu chez nos convalescents.
La majorité des sujets convalescents d’une COVID-19 développent une réponse d’anticorps anti SARS-CoV-2. La durabilité de cette réponse après l’infection fournit des informations pertinentes pour comprendre la protection contre la COVID-19 chez l’homme. L’analyse de durabilité trouve une régression des anticorps au fil du temps leur persistance jusqu’au moins 12 mois après l’apparition de symptômes et la diminution du taux de réinfection chez les patients récupérés ainsi que la persistance des symptômes post COVID chez la plupart des convalescents. Ces données montrent que les patients convalescents maintiennent des réponses anticorps fonctionnelles pendant au moins 12 mois après l’infection, suggérant une réponse forte et durable après une maladie symptomatique qui peut offrir une protection prolongée qui peuvent réduire le risque de réinfection. Une vaccination à au moins une dose renforce la protection contre les variants. La combinaison d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 et d’une vaccination respective, appelée immunité hybride, semble conférer la plus grande protection contre les infections par le SARS-CoV-2.Note de contenu : Thèse pour l'obtention de diplôme de Doctorat en sciences médicales
Spécialité : Infectiologie