Titre : | Spondylodiscite infectieuse : prise en charge diagnostique, thérapeutique et approche chirurgicale a propos de 25 cas au sein du service de neurochirurgie CHU de Béjaia | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Brahimi Thiziri, Auteur ; Illoul Latifa, Auteur ; Dr. Idir, Takbou, Directeur de thèse | Editeur : | Béjaia : Université de Béjaia | Année de publication : | 2020 | Importance : | 1 vol. (195 f.) | Présentation : | ill. | Format : | 30 cm | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français | Catégories : | Santé
| Mots-clés : | Spondylodiscite Rachialgies Fièvre IRM Compression médullaire PBDV Chirurgie | Index. décimale : | 616.8 Maladies du système nerveux. Troubles psychiques | Résumé : | Étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques des spondylodiscites infectieuses. Identifier la place de la chirurgie dans la prise en charge de celles-ci ainsi que les suites post-opératoires afin de prouver l’intérêt dutraitement médico-chirurgical sur l’évolution et la qualité de vie des patients à long terme.
Étude prospectivedescriptivessur une période 06 ans menée dans le service de neurochirurgie, incluant tous les patients présentant une spondylodiscite infectieuse traités chirurgicalement. Les données cliniques et paracliniques ont été recueillis à partir des dossiers papiers des patients.
Nous avons inclus 25 patients. L’âge moyen était de 60,9 ans avec une tranche d’âge prédominante entre 41 et 60 ans. Le sexe masculin a prédominé. Un syndrome rachidien était retrouvé chez la majorité des patients. Des signes de compression médullaire notamment une paraparésie, une paraplégie, une paresthésie et des troubles sphinctériens observés chez tous les patients àdes degrés variables.La radiographie standard, réalisée chez tous les patients, montrait des images pathologiques dans tous les cas, précisant la localisation de l’infection quiétait lombaire chez la majorité des patients. Une TDM et/ou une IRM, pratiquée chez tous les patients, était pathologiques dans tous les cas. Sur le plan biologique, le syndrome inflammatoire est constant mais non spécifique de la spondylodiscite infectieuse, d’où la nécessité d’identifier le germe en cause par examen anatomopathologique des prélèvements obtenus par ponction biopsie disco-vertébrale. La tuberculose était de loin la cause la plus fréquente (18 cas), la spondylodiscite a pyogène était retenue chez 2 patients, la brucellose (2 cas). Un traitement médical adapté au germe était prescrit, associé dans tous les cas à un traitement chirurgical, qui dans la majorité des cas a été réalisé par un abord postérieur (11 cas) dont 10 cas ayant bénéficié d’une ostéosynthèse. Les suites post-opératoires étaient favorables, hormis 3 cas de désinsertion de matériel d’ostéosynthèse nécessitant une reprise chirurgicale, une aggravation de la cyphose chez un seul patient. Des séquelles neurologiques étaient notées chez 2 patients, ayant récupéré rapidement après rééducation.
La SPI est une pathologie en recrudescence. Les résultats de notre étude sont similaires àceux de la littérature. Cependant, les spondylodiscitestuberculeuses restent les plus fréquentes dans notre pays. L’antibiothérapie reste la clé de voute de la prise en charge des SPI, mais la chirurgie a démontré son intérêt considérable dans sa prise en charge diagnostique et thérapeutique ainsi que dans l’amélioration du pronostic fonctionnel à long terme. | Note de contenu : | Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention de Diplôme de docteur en sciences médicales |
Spondylodiscite infectieuse : prise en charge diagnostique, thérapeutique et approche chirurgicale a propos de 25 cas au sein du service de neurochirurgie CHU de Béjaia [texte imprimé] / Brahimi Thiziri, Auteur ; Illoul Latifa, Auteur ; Dr. Idir, Takbou, Directeur de thèse . - Béjaia : Université de Béjaia, 2020 . - 1 vol. (195 f.) : ill. ; 30 cm. Bibliogr. Langues : Français Catégories : | Santé
| Mots-clés : | Spondylodiscite Rachialgies Fièvre IRM Compression médullaire PBDV Chirurgie | Index. décimale : | 616.8 Maladies du système nerveux. Troubles psychiques | Résumé : | Étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques des spondylodiscites infectieuses. Identifier la place de la chirurgie dans la prise en charge de celles-ci ainsi que les suites post-opératoires afin de prouver l’intérêt dutraitement médico-chirurgical sur l’évolution et la qualité de vie des patients à long terme.
Étude prospectivedescriptivessur une période 06 ans menée dans le service de neurochirurgie, incluant tous les patients présentant une spondylodiscite infectieuse traités chirurgicalement. Les données cliniques et paracliniques ont été recueillis à partir des dossiers papiers des patients.
Nous avons inclus 25 patients. L’âge moyen était de 60,9 ans avec une tranche d’âge prédominante entre 41 et 60 ans. Le sexe masculin a prédominé. Un syndrome rachidien était retrouvé chez la majorité des patients. Des signes de compression médullaire notamment une paraparésie, une paraplégie, une paresthésie et des troubles sphinctériens observés chez tous les patients àdes degrés variables.La radiographie standard, réalisée chez tous les patients, montrait des images pathologiques dans tous les cas, précisant la localisation de l’infection quiétait lombaire chez la majorité des patients. Une TDM et/ou une IRM, pratiquée chez tous les patients, était pathologiques dans tous les cas. Sur le plan biologique, le syndrome inflammatoire est constant mais non spécifique de la spondylodiscite infectieuse, d’où la nécessité d’identifier le germe en cause par examen anatomopathologique des prélèvements obtenus par ponction biopsie disco-vertébrale. La tuberculose était de loin la cause la plus fréquente (18 cas), la spondylodiscite a pyogène était retenue chez 2 patients, la brucellose (2 cas). Un traitement médical adapté au germe était prescrit, associé dans tous les cas à un traitement chirurgical, qui dans la majorité des cas a été réalisé par un abord postérieur (11 cas) dont 10 cas ayant bénéficié d’une ostéosynthèse. Les suites post-opératoires étaient favorables, hormis 3 cas de désinsertion de matériel d’ostéosynthèse nécessitant une reprise chirurgicale, une aggravation de la cyphose chez un seul patient. Des séquelles neurologiques étaient notées chez 2 patients, ayant récupéré rapidement après rééducation.
La SPI est une pathologie en recrudescence. Les résultats de notre étude sont similaires àceux de la littérature. Cependant, les spondylodiscitestuberculeuses restent les plus fréquentes dans notre pays. L’antibiothérapie reste la clé de voute de la prise en charge des SPI, mais la chirurgie a démontré son intérêt considérable dans sa prise en charge diagnostique et thérapeutique ainsi que dans l’amélioration du pronostic fonctionnel à long terme. | Note de contenu : | Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention de Diplôme de docteur en sciences médicales |
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