[article] in EMC techniques chirurgicales > 300/18 (Trimestrielle) . - [43-154-C] Titre : | Anévrisme rompu de l'aorte abdominale : techniques spécifiques | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Touma, J., Directeur de la recherche | Année de publication : | 2018 | Article en page(s) : | [43-154-C] | Note générale : | La revue disponible en ligne sur Em consulte.com | Langues : | Français | Catégories : | Santé
| Mots-clés : | Anévrisme de l'aorte abdominale Anévrisme rompu de l'aorte Chirurgie ouverte Endoprothèse aortique Syndrome compartimental Choc hémorragique | Index. décimale : | 617.4 Chirurgie des systèmes | Résumé : | L'incidence des anévrismes rompus de l'aorte abdominale a légèrement mais uniformément diminué dans les pays occidentaux, grâce au dépistage et au traitement prophylactique des anévrismes de l'aorte, mais aussi la diminution de leur prévalence. En revanche la mortalité globale et la mortalité postopératoire restent élevées malgré les avancées techniques et le gain d'expérience. Ce chapitre présente les modalités de traitement par chirurgie ouverte et endovasculaire des anévrismes rompus, en mettant l'accent sur la prise en charge préopératoire, et la filiarisation des aortes aiguës qui a fait ses preuves. De point de vue technique, le ballon d'endoclampage permet de stabiliser rapidement les patients, et d'améliorer la survie peropératoire. Le syndrome du compartiment abdominal per- et postopératoire doit être recherché systématiquement et traité rapidement, la survenue d'une colite ischémique scrutée et les indications de colectomie élargies par rapport au contexte. La littérature comparant la chirurgie ouverte et l'exclusion endovasculaire est présentée et discutée. En effet, les études observationnelles rétrospectives et prospectives montrent parfois un avantage du traitement endovasculaire en termes de mortalité à 30 jours, qui n'est jamais retrouvé dans les trois principaux essais cliniques randomisés où aucune différence significative n'est mise en évidence. Des critères secondaires sont en revanche améliorés par la technique endovasculaire. Enfin, les pistes de réduction de la mortalité semblent être prédominantes en amont de la rupture : dépistage des femmes, qui sont plus à risque et non dépistées actuellement, et sensibilisation du personnel soignant des urgences et éventuellement leur formation à l'échographie de débrouillage. En outre, diminuer la mortalité des anévrismes juxtarénaux rompus et la mise en place de protocole dédié de réanimation pré- et peropératoire, à l'image des protocoles des polytraumatismes, permettront certainement d'améliorer la performance des équipes. | Note de contenu : | Numéro 135,Trimestrielle
Notice établie d'après le Vol.36, N°04 (Novembre 2020)
Eléments à classer: +43-154-C (16p.), T.02
Eléments à retirer: -43-154-C (2011), T.02
| En ligne : | www.em- consulte.com |
[article] Anévrisme rompu de l'aorte abdominale : techniques spécifiques [texte imprimé] / Touma, J., Directeur de la recherche . - 2018 . - [43-154-C]. La revue disponible en ligne sur Em consulte.com Langues : Français in EMC techniques chirurgicales > 300/18 (Trimestrielle) . - [43-154-C] Catégories : | Santé
| Mots-clés : | Anévrisme de l'aorte abdominale Anévrisme rompu de l'aorte Chirurgie ouverte Endoprothèse aortique Syndrome compartimental Choc hémorragique | Index. décimale : | 617.4 Chirurgie des systèmes | Résumé : | L'incidence des anévrismes rompus de l'aorte abdominale a légèrement mais uniformément diminué dans les pays occidentaux, grâce au dépistage et au traitement prophylactique des anévrismes de l'aorte, mais aussi la diminution de leur prévalence. En revanche la mortalité globale et la mortalité postopératoire restent élevées malgré les avancées techniques et le gain d'expérience. Ce chapitre présente les modalités de traitement par chirurgie ouverte et endovasculaire des anévrismes rompus, en mettant l'accent sur la prise en charge préopératoire, et la filiarisation des aortes aiguës qui a fait ses preuves. De point de vue technique, le ballon d'endoclampage permet de stabiliser rapidement les patients, et d'améliorer la survie peropératoire. Le syndrome du compartiment abdominal per- et postopératoire doit être recherché systématiquement et traité rapidement, la survenue d'une colite ischémique scrutée et les indications de colectomie élargies par rapport au contexte. La littérature comparant la chirurgie ouverte et l'exclusion endovasculaire est présentée et discutée. En effet, les études observationnelles rétrospectives et prospectives montrent parfois un avantage du traitement endovasculaire en termes de mortalité à 30 jours, qui n'est jamais retrouvé dans les trois principaux essais cliniques randomisés où aucune différence significative n'est mise en évidence. Des critères secondaires sont en revanche améliorés par la technique endovasculaire. Enfin, les pistes de réduction de la mortalité semblent être prédominantes en amont de la rupture : dépistage des femmes, qui sont plus à risque et non dépistées actuellement, et sensibilisation du personnel soignant des urgences et éventuellement leur formation à l'échographie de débrouillage. En outre, diminuer la mortalité des anévrismes juxtarénaux rompus et la mise en place de protocole dédié de réanimation pré- et peropératoire, à l'image des protocoles des polytraumatismes, permettront certainement d'améliorer la performance des équipes. | Note de contenu : | Numéro 135,Trimestrielle
Notice établie d'après le Vol.36, N°04 (Novembre 2020)
Eléments à classer: +43-154-C (16p.), T.02
Eléments à retirer: -43-154-C (2011), T.02
| En ligne : | www.em- consulte.com |
|