Titre : | Pancréatite aiguë grave en réanimation | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Kahina, Benmeziane, Auteur ; Basma, Sekfali, Auteur ; Dr. Said, Khiar, Directeur de thèse | Editeur : | Béjaia : Université de Béjaia | Année de publication : | 2017 | Importance : | 8,68 Mo | Présentation : | ill. | Format : | Pdf | Note générale : | Bibliogr.
| Langues : | Français | Catégories : | Santé
| Mots-clés : | Pancréatite aiguë grave Réanimation | Index. décimale : | 616.3 Maladies du système digestif. Gastro-entérologie | Résumé : | La pancréatite aiguë grave est une affection relativement fréquente, dont l’évolution est souvent émaillée des complications qui sont difficilement prévisible. La pancréatite aiguë sévère est grevée d’une mortalité avoisinant 10 à 20 %. La cause principale de mortalité est de nos jours l’infection des tissus (péri) pancréatiques nécrosés. Néanmoins, la défaillance multiviscérale précoce, apparaissant durant la première semaine d’évolution, reste une source considérable de morbidité et est encore à l’origine de 20 à 50 % des décès malgré les progrès de la réanimation.
L’activation prématurée des pro-enzymes digestives, une atteinte précoce de la microcirculation pancréatique, et la stimulation excessive des cellules immunitaires effectrices sont les trois mécanismes physiopathologiques interactifs de la nécrose glandulaire. Ces dernières années, le syndrome de réponse inflammatoire systémique et le cortège de médiateurs activés en cascade sont apparus comme l’élément clé déterminant les lésions tissulaires à distance de la glande.
La PAG constitue une urgence thérapeutique, nécessitant une prise en charge complexe, précoce et multidisciplinaire, qui reste essentiellement symptomatique, malgré la meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques impliqués dans la maladie. Ainsi, des modalités thérapeutiques non chirurgicales et non spécifiques à la pancréatite aiguë ont été étudiées pour limiter la défaillance multiviscérale, prévenir l’infection pancréatique, diminuer le recours à la chirurgie et améliorer la survie de ces patients.
Notre travail se propose d’analyser le profil épidémiologique, les aspects cliniques, les impératifs thérapeutiques et le pronostic de la PAG par une étude rétrospective étendue sur 3 ans, ayant colligé 11 observations.
La PAG représente 1,34% d’hospitalisation à notre niveau durant cette période avec un pic de fréquence de survenue entre 60 et 80 ans et une nette prédominance féminine. Les scores clinico-biologiques ont été difficile à réaliser. Le score de Balthazar été fait chez tous les patient retrouvant une prédominance de grade E. L’étiologie la plus fréquente est la lithiase vésiculaire qui est de 72,72% des étiologies. Un traitement médical symptomatique était de mise chez tous nos patients, aucun patient n’ayant été candidat à un traitement endoscopique, et seulement 02 femmes ont bénéficié d’un traitement chirurgical. Les défaillances viscérales sont retrouvées chez 09 patients, la mortalité enregistré à notre niveau n’est pas négligeable qui est de 45,45%. | Note de contenu : | Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de docteur en médecine |
Pancréatite aiguë grave en réanimation [document électronique] / Kahina, Benmeziane, Auteur ; Basma, Sekfali, Auteur ; Dr. Said, Khiar, Directeur de thèse . - Béjaia : Université de Béjaia, 2017 . - 8,68 Mo : ill. ; Pdf. Bibliogr.
Langues : Français Catégories : | Santé
| Mots-clés : | Pancréatite aiguë grave Réanimation | Index. décimale : | 616.3 Maladies du système digestif. Gastro-entérologie | Résumé : | La pancréatite aiguë grave est une affection relativement fréquente, dont l’évolution est souvent émaillée des complications qui sont difficilement prévisible. La pancréatite aiguë sévère est grevée d’une mortalité avoisinant 10 à 20 %. La cause principale de mortalité est de nos jours l’infection des tissus (péri) pancréatiques nécrosés. Néanmoins, la défaillance multiviscérale précoce, apparaissant durant la première semaine d’évolution, reste une source considérable de morbidité et est encore à l’origine de 20 à 50 % des décès malgré les progrès de la réanimation.
L’activation prématurée des pro-enzymes digestives, une atteinte précoce de la microcirculation pancréatique, et la stimulation excessive des cellules immunitaires effectrices sont les trois mécanismes physiopathologiques interactifs de la nécrose glandulaire. Ces dernières années, le syndrome de réponse inflammatoire systémique et le cortège de médiateurs activés en cascade sont apparus comme l’élément clé déterminant les lésions tissulaires à distance de la glande.
La PAG constitue une urgence thérapeutique, nécessitant une prise en charge complexe, précoce et multidisciplinaire, qui reste essentiellement symptomatique, malgré la meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques impliqués dans la maladie. Ainsi, des modalités thérapeutiques non chirurgicales et non spécifiques à la pancréatite aiguë ont été étudiées pour limiter la défaillance multiviscérale, prévenir l’infection pancréatique, diminuer le recours à la chirurgie et améliorer la survie de ces patients.
Notre travail se propose d’analyser le profil épidémiologique, les aspects cliniques, les impératifs thérapeutiques et le pronostic de la PAG par une étude rétrospective étendue sur 3 ans, ayant colligé 11 observations.
La PAG représente 1,34% d’hospitalisation à notre niveau durant cette période avec un pic de fréquence de survenue entre 60 et 80 ans et une nette prédominance féminine. Les scores clinico-biologiques ont été difficile à réaliser. Le score de Balthazar été fait chez tous les patient retrouvant une prédominance de grade E. L’étiologie la plus fréquente est la lithiase vésiculaire qui est de 72,72% des étiologies. Un traitement médical symptomatique était de mise chez tous nos patients, aucun patient n’ayant été candidat à un traitement endoscopique, et seulement 02 femmes ont bénéficié d’un traitement chirurgical. Les défaillances viscérales sont retrouvées chez 09 patients, la mortalité enregistré à notre niveau n’est pas négligeable qui est de 45,45%. | Note de contenu : | Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de docteur en médecine |
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