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La nature a toujours constitué le berceau de l’homme depuis son apparition sur terre, elle lui offrit
le gite dans des grottes, du gibier et de la culture végétale pour se nourrir, se soigner et s’abriter, de
l’eau pour assouvir sa soif et de l’air pour respirer. Mais les tendances changent et le progrès ouvre
la voie sur de nouvelles manières d’utiliser l’espace et d’organiser la vie donnant naissance aux
colonies, villages, cités, villes et de nos jours les métropoles et les mégalopoles.
La ville est devenue en effet le lieu de vie incontournable de pour l’homme, car en effet
l’urbanisation envahit le monde à une allure effrénée, et les chiffres le montrent; en 2012, 50% de
la population mondiale vit en milieu urbain. Mais une ville est une fabrication de l’homme est une
superposition de ce qu’on appelle le gris, référence au béton, sur la structure naturelle et les
richesses d’un site naturel quelconque, et il est impératif de respecter l’environnement qui nous
procure ces richesses dont nous dépondons, d’où cette citation absolument remarquable du chef
des indiens d’Amérique du nord, Chef Seattle, en 1854, qui dit : « Lorsque le dernier arbre aura été
abattu, le dernier fleuve pollué, le dernier poisson capturé, vous vous rendrez compte que l'argent
ne se mange pas.»
La ville de Bejaia détient une richesse naturelle hors du commun à sa portée ; grand
fleuve, parc national des plus superbes et un lac en plein site urbain, une merveille que beaucoup
de ville pourrait lui envier.
Le lac Mézaia ; une étendue d’eau d’environ 3 ha en plein coeur de la ville, et un
écosystème important, attractif, vital, mais aussi en danger et sévèrement menacé par son milieu
urbain qui se transforme et évoluent d’une manière dangereuse et sans grand respect de
l’environnement. On en est arrivé dans un constat de l’état des lieux rassemblant son historique,
son actuel et les mesures prises concernant sa projection dans un futur proche que la menace est
belle est bien réelle, elle est entrain d’affluer considérablement sur sa préservation ainsi que sur sa
mise en valeur et ses potentiels d’attractivité et de mise en tourisme pour la ville de Bejaia.
il semble alors que le souci majeur du lac se présente dans les deux sens, c’est a dire du
point de vue réglementation pour la protection et cela à l’aide d’outils assez puissants pour faire
face aux impacts de la ville, mais aussi du point de vue urbain et décisions prises pour sa
transformation ou sa réappropriation du statu de parc d’attraction. Ce flux d’informations en
concluant avec des recommandations appuyant l’analyse que l’on peut mettre au service des
services concernés pour une ultime étape d’étude et concrétisation d’une action efficace pour
répondre a la problématique soulevée. |
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