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De puis les trente dernières années , l’Algérie est mise face un dilemme macroéconomique très important celui
qui consiste à bénéficier des avantages d’une économie entièrement rentière d’une part, et l’impératif d’une
réorientation de la structure économique vers une économie diversifiée d’autre part. Au-delà l’investissement est
considéré comme une clé de croissance qui permet au pays de sortir de ce dilemme, comblant ainsi les lacunes
de la dépendance aux Hydrocarbures.
Cependant le recours des gouvernements à l’endettement public pour relancer l’investissement est
souvent une idée tentatrice d’autant que si la situation économique ne permet pas d’opérer des politiques
macroéconomiques expansives. Le financement non conventionnel du gouvernement algérien de 2017 ainsi que
l’emprunt obligataire de 2015 ne peuvent que témoigner des difficultés financières qui ravagent le pays
notamment depuis 2014 et les chutes prononcées du prix du baril. Notre étude qui est basée sur les données
annuelles couvrant la période 1985 – 2015 elle montre que le rôle du taux de change, de l’impôt ainsi que les
subventions et du taux d’intérêt, est admis par consensus et leur implication dans le processus d’investissement
n’est plus à démontrer cependant, il s’est dégagé, de notre travail, comme conclusion que les déterminants
d’investissement en Algérie sont multiples. Néanmoins, deux déterminants importants sortent du lot, à savoir les
potentialités de la demande globale et la rente pétrolière du fait de leurs caractères exogènes.
Par conséquent, la jonction de l’offre nationale à une demande valorisée pourrait tirer l’investissement
jusqu’à un point d’équilibre plus élevé, en particulier si ce dernier est administré par les agents privés que
publics au même titre d’égalité. |
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