Abstract:
L’économie mondiale a connu de profonds changements ces deux dernières décennies. En
effet, depuis quelque années, l’ouverture du marché, l’allégement du contexte réglementaire et la
rapidité des changements technologique, ont fait que les banques se trouvent à un niveau de
concurrence, de complexité et d’incertitude plus élevé qu’avant.
L'Algérie est passée par une transition engagée des réformes favorisant l’ouverture vers une
économie de marché comme moyen de régulation de substitution aux mécanismes de la progressivité
par le plan. Cette vague de réforme avait été déclenchée par la fameuse loi sur la monnaie et le crédit,
ce qui a permis à plusieurs banques étrangères de s’implanter en Algérie dans le but d’élever le niveau
de bancarisation qui est encore très faible et à rendre plus fluide les opérations interbancaires en
améliorant les réseaux de communication sécurisés et en introduisant toute la panoplie des moyens de
paiements modernes. Mais malgré l’arrivée des banques étrangères en Algérie, leur participation au
financement de l’économie algérienne et à la mobilisation de l’épargne reste timide par apport aux
banques publiques.