Abstract:
Le but des chapitres précédents, est de traiter la manière dont le taux de change nominale pourrait avoir un impact sur la transmission de l’inflation à travers les pays. Pour cela on a émis l’hypothèse que c’est le taux de change qui cause, le plus, les variations des prix domestiques. Pour confirmer ou infirmer cette hypothèse, nous avons analysé la relation entre eux en Algérie durant la période allant de 1969 à 2018, en faisant recours à l’approche ARDL. A l’issu de cette étude, on a constaté que les chocs et les perturbations des marchés des pays fournisseurs rendent difficile d’isoler le rôle du taux de change sur le système inflationniste des pays importateurs. A partir de là, on aperçois que dans une économie inflationniste comme celle de l’Algérie, il doit y avoir une politique monétaire forte, menée par la Banque Centrale, capable de modifier le taux de change nominal, étant donnée qu’en cas de hausse de la demande, il n’aura pas une inflation intérieure puissante et donc une hausse des prix domestiques.