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Le débat théorique autour des effets des dépenses publiques sur l'investissement et la consommation privée sans doute un des sujets de controverse entre les économistes. Une augmentation massive des dépenses publiques peuvent entraine un effet d'éviction sur l'investissement privé et un effet de l'équivalence ricardienne sur la consommation privée.
Ce travail se propose de déterminer l'effet des dépenses publiques sur l'investissement et la consommation privée en Algérie. L'étude se porte sur des données de l'économie algérienne couvrant la période 1970-2018. Afin de spécifier la nature de cette effet, nous avons construit deux modèles économétriques dont l'objectif est d'évaluer l'impact des dépenses publiques sur l'investissement privé à l'aide d'un modèle (VAR), les variables choisies sont : l'investissement privé (IP), le produit intérieur brut (PIB), les dépenses publiques (DP) et la charge fiscale (IMP). Les résultats indiquent l'absence de l'effet d'éviction et la présence d'un effet de complémentarité dans le cas de l'Algérie. L'impact des dépenses publiques sur la consommation privée est analysé via une modélisation vectorielle (ARDL), les variables choisies sont : la consommation (CO), le revenu (Y), les dépenses publiques de fonctionnement(DPF), les recettes fiscales(RF) et le déficit budgétaire(DEF). Les résultats indiquent l'absence de l'effet de l'équivalence ricardienne. |
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