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Dans ce travail de recherche, nous avons tenté de comprendre et de bien cerner les raisons de
la faible présence des entreprises algériennes sur les marchés étrangers. Celle-ci s’est
longtemps traduite par la part minime, voire insignifiante, des exportations hors
hydrocarbures en dépit de la volonté affichée par les pouvoirs publics algériens en matière de
préparation du pays à la période de l’après-pétrole.
Ainsi, nous avons exposé les principales difficultés et contraintes qui se dressent aux
entreprises exportatrices dans leur processus d’export. En outre, nous avons tenté d’articuler
les difficultés relatives aux compétences/ressources des entreprises et celles qui relèvent de
leur l’environnement extérieur.
Les contraintes internes sont essentiellement d’origine organisationnelle, managériale ou
stratégique comme l’absence de structure à l’export, manque d’effort d’investissement
renforçant l’adaptation de l’offre à la demande étrangère, faiblesse de la valorisation du
savoir-faire, l’insuffisance de mobilisation des qualifications notamment à l’export, et manque
de motivation et d’audace pour se lancer à l’international. Une autre source d’obstacles à
l’export est relative à l’environnement dans lequel évoluent ces entreprises et qui entrave leur
développement sur les marchés étrangers. En effet, de nombreuses contraintes à l’exportation
perdurent, elles sont d’ordres réglementaires, institutionnels, logistiques et financiers.
Repenser et reconsidérer la question des exportations hors hydrocarbures algériennes est plus
que nécessaire. Il est ainsi capital, en plus des dispositifs d’appui à l’export existants,
d’élaborer une stratégie nationale d’exportations hors hydrocarbures susceptible |
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