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Dans le but de se débarrasser des effets négatifs de la répression financière et de stimuler la croissance économique, de nombreux pays ont procéder à libéralisation de leur secteur financier avec l'émergence de la théorie de la libéralisation financière de Mackinnon et Shaw 1973.
A l'instar des pays en développement, l'Algérie à adopter la politique de la libéralisation financière dès 1990 à travers la mise en œuvre des réformes visant à développer le secteur financier pour ensuite stimuler la croissance économique.
Dans ce contexte, ce mémoire vise à déterminerles effets de la libéralisation financière sur la croissance économique en Algérie au cours de la période 1990-2018, à l'aide de données de séries temporelles de 6 variables dont ; le taux de croissance économique comme variable dépendante, l'indice de liquidité, le taux d'investissement, le degré d'ouverture commerciale, les crédits accordés au secteur privé et le taux d'inflation, et ce en utilisant le modèle auto régressif a retards échelonnés(ARDL). Les résultats obtenus ont indiqué que l'indice de développement financier(les crédits accordés au secteur privé)exerce un effet positif à long terme sur la croissance économique.
Néanmoins, les réformes financières menées par l'Algérie bien qu'elles aient contribué à améliorer les indicateurs du secteur bancaire, elles n'ont pas été suffisantes pour élever le niveau de performance du secteur financier dans son ensemble afin qu'il puisse jouer un rôle efficace dans la réalisation du développement économique et l'accompagnement de la croissance économique. |
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