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Ce projet de fin d’étude, nous a permet de mettre en pratique toutes nos connaissances
acquises durant notre cycle de formation, d’approfondir nos informations en se basant sur les
documents techniques et même d’applications des règlements et de certaines méthodes, de
mettre en évidence quelques principes de base qui doivent être pris en considération dans la
conception des structures en béton armé.
D’après l’étude qu’on a élaborée, il convient de souligner ces constatations :
? Avant de commencer les calculs il faudra d’abord pré-dimensionner toutes les
sections de la structure, à noter que ces dernières ne sont pas définitives.
? Afin d’avoir un modèle qui reflète en mieux le comportement de la structure il est
indispensable de reproduire le plus possible celle-ci et de lui appliquer des
chargements qui s’approchent des chargements réels.
? Pour aboutir à un comportement et des interactions adéquates, on doit passer par un
travail laborieux et souvent itératif.
? Dans tous les cas, la conception est l’étape essentielle qui détermine le comportement
sismique de l’ouvrage. Si les aspects parasismiques sont pris en compte dès les
premiers stades de la conception d’un bâtiment, un comportement favorable peut être
assuré sans surcoût notable. Les principes guidant une bonne conception
parasismique sont les suivantes :
? forme simple et compacte,
? régularité et symétrie,
? pas de changement brusque de résistance et de rigidité,
? résistance et rigidité vis-à-vis de la torsion.
? Lors du ferraillage des éléments structuraux, il s’est avéré que le ferraillage du RPA
est souvent le plus défavorable cela est dû essentiellement à l’interaction (voileportique).
? Le choix de type de fondation dépend essentiellement de la capacité portante du sol et
la forme de la structure.
En fin, lorsqu'il s'agit de concevoir un bâtiment, de nombreux maîtres d'ouvrages et
architectes croient encore à tort qu'il suffit d'associer l'ingénieur civil à la fin du processus, en
lui confiant le mandat consistant à «calculer» la structure porteuse pour résister aux séismes.
Or cette démarche doit être qualifiée de mauvaise. Elle peut avoir de graves conséquences et
occasionner des surcoûts importants. En effet, aussi poussés soient-ils, les calculs et le
dimensionnement ne sont pas à même de compenser à posteriori les défauts de conception de
la structure porteuse et les erreurs dans le choix des éléments non-porteurs, notamment des
cloisons intérieures et des éléments de façade. C'est pourquoi la collaboration entre
l'architecte et l'ingénieur doit commencer dès les premiers coups de crayon! La démarche «en
série» est notoirement mauvaise et inefficace. Il n'est pas du tout pertinent que l'architecte
attende d'avoir élaboré un projet de structure porteuse et choisi les cloisons intérieures nonporteuses et les éléments de façade, avant de s'adresser à l'ingénieur pour lui confier le calcul
et le dimensionnement de la structure porteuse. Il est tout aussi faux de commencer parConclusion générale
concevoir la structure porteuse en fonction des seules charges verticales, puis de choisir les
cloisons intérieures non-porteuses et les éléments de façade et enfin de compléter la structure
pour qu'elle résiste aux actions sismiques. Il en résulte souvent un «bricolage» onéreux et
insatisfaisant. |
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