Abstract:
La signature architecturale à pour longtemps été une stratégie de régénération urbaine
investie après un déclin touchant la ville principalement dans ses dimensions économique et
sociale, en effet il s’agit d’une reconversion de l’image de la ville en lui impulsant une
nouveauté marquante la détachant d’une tradition architecturale ayant perduré et l’ayant
immergé dans l’ordinaire qui devient de plus en plus monotone et rejeté par la société faisant
désormais de l’esthétique une de ses aspirations majeures. Ainsi la signature par extravagances,
réalisée principalement par le biais d’un équipement public, est fondée sur trois principes
l’originalité, l’authenticité et la singularité permettant de produire un emblème qui représentera
la ville au niveau mondial et renforcera son attraction touristique et sa compétitivité au côté des
grandes métropoles.
Dans la ville de Bejaia la crise écologique générée par la négligence des ressources naturelles
et la destruction de la biodiversité s’associe à une crise identitaire stylistique qui s’est
développée à travers les années qui ont suivi l’indépendance, dans l’absence d’un style
architectural où l’enveloppe du bâtiment représente une copie déformée des styles historiques
laissant ainsi le paysage urbain sombrer dans la monotonie.
Notre présent travail se porte alors sur la liaison de ces deux axes et démontre la
possibilité d’articulation entre écologie et extravagance architecturale pour un renouveau et un
marquage réfléchi traitant à la fois la crise esthétique et écologique tout en cherchant un projet
urbain pouvant assurer les deux. Ainsi la méthodologie suivie s’appuie sur trois approches :
l’approche conceptuelle pour l’élaboration d’un socle théorique, l’approche comparative et
Benchmarking pour tirer les meilleurs pratiques de projets de signature concrétisés et enfin
l’approche analytique pour une meilleure intégration d’un projet de signature écosystémique au
sein de la ville de Bejaia.The architectural signature has been for a long time a strategy of urban regeneration
invested after a decline affecting the city mainly in its economic and social dimensions. In fact,
it is a reconversion of the image of the city by giving it a striking novelty, detaching it from an
architectural tradition that has endured and had it immersed in the ordinary, which is becoming
more and more monotonous and rejected by society, henceforth making aesthetics one of its
major aspirations. Thus the signature by extravagances, carried out mainly by public equipment,
is based on three principles: originality, authenticity and singularity allowing producing an
emblem, which will represent the city at the international level and will reinforce its tourist
attraction and its competitiveness alongside major cities.
In the city of Bejaia, the ecological crisis generated by the neglect of natural resources and the
destruction of biodiversity is associated with a stylistic identity crisis that has developed
through the years following independence, in the absence of an architectural style where the
building envelope represents a distorted copy of historical styles letting the urban landscape
sink in monotony.
Our research focuses on the connection of these two axes and demonstrates the
possibility of articulation between ecology and architectural extravagance for a revival and a
thoughtful marking dealing with both the aesthetic and ecological crisis while seeking an urban
project that can ensure both of them. Thus, the methodology followed is based on three
approaches: the conceptual approach for the elaboration of a theoretical base, the comparative
approach and Benchmarking to pull the best practices from concrete signature projects and
finally the analytical approach for a better integration of an ecosystem signature project within
the city of Bejaia.