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Le rôle joué par le résultat comptable dans l'évaluation de la performance réelle des entreprises a pris un nouveau tournant récemment. Chez les assureurs, en particulier, le contexte ne reste plus seulement théorique mais porte sur un enjeu bien plus pragmatique puisque les décalages entre le résultat net et le résultat global peuvent être très importants.
Ceux-ci sont par nature transitoires, i.e. que leur existence est éphémère mais, ils n'ont pas tous la même durée d'existence dans le temps. De là, ils présentent différents niveaux d'impacts sur la valeur du résultat et divers niveaux d'intérêt. C'est une donc une question tout particulièrement intéressante que de chercher à savoir lequel de ces deux résultat reflète le mieux la santé financières des sociétés d'assurances. Même si la question n'est pas nouvelle, à proprement parler, elle s'impose avec plus de force encore depuis la mise en vigueur de l'IFRS 17 en janvier 2023, d'autant plus que les spécialistes on du mal à se départager.
L'actionnaire, en principe, ira chercher l'information la plus complète possible. Sachant que les prix des titres reflèteront très vite l'ensemble des informations disponibles à leur sujet, suivant la loi de l'efficience des marchés, on peut s'attendre à des variations dans les prix et les rendements des titres lorsque le résultat global est substitué au résultat net.
C'est ce que ce mémoire a essayé de démontrer en reprenant une étude menée sur le sujet en octobre 2022. Nous avons repris des notions de base de la comptabilité et du domaine des assurances afin de les converger vers une démonstration plus technique de l'influence des Autres Éléments de Résultat Global (AERG), que nous assimilons aux éléments latents de résultat, sur les prix et les rendements des titres. |
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