Abstract:
L'avortement est un problème de santé grave qui indique un déséquilibre et une menace pour l'homéostasie. Nous avons remarqué que l'avortement rentre dans un processus qui dépend de nombreuses variables et est, par conséquent, à considérer dans sa dimension complexe. La présente étude vise à connaître le fonctionnement psychosomatique de la femme abortive et ce, à partir de la théorie psychosomatique intégrative de Jean Benjamin Stora. Ce dernier a donné une explication de la somatisation, comme nouvelle discipline qu'il a créée et qu'il a nommée : la théorie des cinq systèmes qui englobe le système psychique, le système nerveux central, le système nerveux autonome, le système immunitaire et le système génétique. Pour Stora, il n'y a pas de cause psychologique à une maladie, et les humains ne sont en aucun cas responsables de leurs maladies. Le problème est plus complexe et de nature multifactorielle. Il n'y a pas de maladie psychosomatique, mais une personne psychosomatique. De ce fait, ne peut, en aucun cas, traiter une personne en séparant son psychisme ou son soma. Toute explication de problèmes liés à la santé, ne peut venir que d'une vision intégrative. Ainsi, pour comprendre une femme abortive, par exemple, on devait prendre en considération l'histoire de sa maturité biologique et psychologique ensemble ; prendre en considération ce qui a marquee le développement de la femme abortive et donc, comprendre ce qui s'est passé dans son histoire pour en arriver à avoir des atteintes somatiques. Pour comprendre le processus dans lequel se sont engendrés les avortements, il est nécessaire le risque psychosomatique, en nous référant aux outils développés par la psychosomatique intégrative de Jean Benjamin Stora. Nous avons, donc, essayé de vérifier l'hypothèse suivante : Le fonctionnement psychosomatique chez la femme abortive indiquera un risque selon l'évaluation du risqué psychosomatique de Jean-Benjamin Stora