Abstract:
Dans ce présent travail, nous nous intéressons au fonctionnement psychosomatique chez les diabétiques de Type1 qui est une maladie grave qui perturbe le métabolisme du sucre. II nécessite une gestion stricte de la glycémie, des injections d'insuline et une attention constante pour éviter des complications telles que des problèmes cardiaques et rénaux. Une collaboration étroite avec l'équipe médicale est essentielle pour maintenir un équilibre glycémique sain. C'est une étude qui se donne comme référence la théorie psychosomatique de Jean Benjamin Stora. Cette théorie est une nouvelle discipline que Stora a nommée : la théorie des cinq systèmes : qui englobe le système psychique, le système nerveux central, le système nerveux autonome, le système immunitaire et le système génétique. Il n'y a pas de maladie psychosomatique, mais une personne psychosomatique. De ce fait, ne peut, enaucun cas, traiter une personne en séparant son psychisme de son soma. Toute explication de problèmes liés à la santé, ne peut advenir en dehors d'une vision intégrative. Ainsi, pour comprendre un cas diabétique, il faut prendre en considération l'histoire de la maturité biologique et psychologique de ce cas ; prendre en considération ce qui a marqué le développement du sujet diabétique et donc, s'intéresser au cas et non pas à sa maladie uniquement. Pour comprendre le processus par lequel s'est engendré le diabète, nous avons évalué le risque psychosomatique, en nous référant aux outils développés par la psychosomatique intégrative de Jean Benjamin Stora, version 2011. Nous, nous sommes appuyés sur l'approche clinique basée sur l'étude de cas, au cours de laquelle l'entretien clinique semi-directif a été utilisé de sorte à pouvoir remplir la grille de l'évaluation de la santé et du risque psychosomatique de J-B. Stora, version 2011. Nous avons aussi utilisé le test projectif TAT Nous avons, donc, essayé de vérifier les hypothèses suivantes: Le fonctionnement psychosomatique chez la personne atteinte par le diabète Type1 indiquera un risque psychosomatique, d'après la grille d'évaluation de la santé et du risque psychosomatique de Benjamin Stora. Le risque psychosomatique chez la personne atteinte par le diabète type1, sera plus apparent chez les cas qui présenteraient des complications plus graves d'après le diagnostic de leur médecin. 3. La production projective au TAT, indiquera une fragilité psychique chez la personne atteinte par diabète type1 et qui empêcherait l'élaboration des problématiques latentes aux planches du test. Nous avons confirmé, à travers les résultats de cette étude, la première et la troisième hypothèse. Pour la deuxième hypothèse, bien que nous avons effectivement trouvé une différence dans le degré de fragilité qui allait avec le degré de complication mais nous n'avons pas pu confirmer cette hypothèse car elle suppose plus de cas pour pouvoir observer les nuances de la fragilité psychosomatique en fonction de la gravité des complications
