Abstract:
Notre étude s'est focalisée sur l'impacte de l'entrainement en hypoventilation volontaire à bas volume pulmonaire réduit sur la capacité à répéter des sprints chez les footballeurs. Notre échantillon de recherche était composé de 30 joueurs de football masculins de la catégorie sénior, un groupe expérimental (RBBH) qui a suivi le programme d'entraînement en hypoventilation volontaire, et un groupe témoin (RCS) qui s'est entraîné avec le même programme mais dans des conditions de respiration normale. Nous avons utilisé le test RAST (Running Anaerobic-based Sprint Test) pour évaluer la capacité à répéter des sprints avant et après six semaines d'entraînement. Les deux groupes ont démontré l'absence de différences significatives en termes d'âge, de taille et de poids. De plus, ils étaient similaires à la semaine 0, c'est-à-dire avant le début du programme planifié pour notre étude. En effet, lors du pré-test, les deux ont été évaluées en termes de sprint moyen, puissance, score de détérioration, indice de fatigue et perception d'effort de l'exercice. Les résultats n'ont pas montré de différence significative par rapport à la valeur critique au seuil de signification de 0,05 entre les deux groupes.
Après 6 semaines d'entrainement, lors du post-test, Une différence significative a été observée entre les deux groupes en termes de RSA. Le groupe expérimental avait obtenu des performances significativement améliorées par rapport au groupe témoin dans plusieurs domaines clés. Le temps moyen des sprints était plus court pour le groupe expérimental, indiquant une amélioration de la capacité à générer une puissance maximale sur de courtes distances. De plus, le groupe expérimental a présenté un score de détérioration plus faible, une fatigue réduite et une perception d'effort moindre par rapport au groupe témoin. Ces résultats ont confirmés notre hypothèse et affirme que l'entraînement en hypoventilation volontaire est une approche prometteuse pour améliorer la capacité à répéter des sprints chez les footballeurs