Abstract:
Ce sujet aborde la lutte de la classe ouvrière en Algérie de la fin de La 2e guerre mondiales jusqu’à la création des centrales nationales indépendantes. Beaucoup d’écrits consacré à Algérie se sont toujours concentré sur l’aspect militaire et politique de la résistance en tenant l’aspect social dans son rang marginal. La lutte syndicale a pris un tournant décisif après les massacres de 1945. Ces événements ont exacerbé les tensions politiques en Algérie et ont poussé les travailleurs à
s'engager davantage dans la lutte pour leurs droits. En 1954, la Confédération Générale du Travail (CGT) française a créé une branche algérienne, l'Union Générale des Syndicats Algériens (UGSA), qui a joué un rôle central dans
a lutte syndicale en Algérie. L'UGSA a défendu les droits des travailleurs algériens et a plaidé pour une amélioration des conditions de travail. En outre, pendant cette période, l'UGSA a organisé plusieurs grèves et manifestations pour revendiquer de meilleures conditions de travail, des salaires équitables et la fin de la discrimination. Ces actions ont été un moyen pour les travailleurs de s'exprimer et de s'unir en faveur de leurs droits. La lutte syndicale en Algérie était étroitement liée au mouvement nationaliste plus large. De nombreux leaders syndicaux étaient également des militants nationalistes, et les revendications syndicales se sont souvent confondues avec les aspirations à l'indépendance politique de l’Algérie. En résumé, la période de 1945 à 1956 en Algérie a été marquée par une lutte syndicale active et liée au mouvement nationaliste, avec des travailleurs algériens cherchant à améliorer leurs conditions de vie et à faire valoir leurs droits. Cette lutte a évolué en parallèle avec les développements politiques et a contribué à façonner le chemin vers l'indépendance de l'Algérie en 1962