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Ce mémoire traite de l'inclusion financière des femmes, considérée comme un levier essentiel d'autonomisation et de développement économique. Il s'interroge sur le niveau réel de cette inclusion en Algérie, plus précisément dans la wilaya de Béjaïa, en identifiant les freins et les leviers susceptibles d'en améliorer l'impact, notamment à travers une meilleure intégration des femmes au sein du système financier formel
La méthodologie repose sur une approche mixte. Une revue théorique approfondit les définitions, les enjeux historiques, ainsi que les liens entre inclusion financière et
autonomisation féminine. Ce cadre a été complété par une enquête quantitative menée auprès de 225 femmes dans la wilaya de Béjaïa, analysant leurs usages des services financiers, leurs perceptions et les obstacles rencontrés
Les résultats révèlent, sur le plan macroéconomique, le rôle croissant de l'inclusion financière dans la dynamique du développement, sous réserve de réformes complémentaires. Sur le terrain, à Béjaïa, l'accès aux services postaux est relativement large, mais l'usage des services bancaires reste limité : peu d'épargne formelle, faible recours au crédit ou à la microfinance
Des freins persistants (socio-culturels, économiques, mais aussi liés à la défiance numérique entravent l'intégration financière, malgré un réel intérêt pour les outils digitaux et une forte attente en matière d'accompagnement et d'offre adaptée) |
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