Assurance et réassurance des risques liés aux catastrophes naturelles en Algérie

Abstract

L’assurance représente un intérêt pour les individus pour son rôle d’amortisseur des pertes engendrées suite à un sinistre. Elle est pratiquée sous différentes formes à travers plusieurs civilisations. Elle n’a connu sa forme actuelle qu’à partir du 19ème siècle. Sa pratique est devenue de plus en plus compliquée, ce qui lui a fallu créer des techniques propres à elle. Les catastrophes naturelles sont des aléas par nature complexes et générateurs de lourdes pertes. Il en résulte une assurabilité limitée qui engendre des mécanismes de couverture incomplets. Les autorités souvent viennent en aide aux populations touchées par une catastrophe ou même titre qu’elles interviennent pour fournir la sécurité nécessaire pour la protection de la population, ce qui constitue une quasi-obligation. Mais face aux contraintes financière et budgétaires, les autorités cherchent, selon les différentes formes de dosages, à impliqué les personnes exposées. La solution la plus indiquée demeure la souscription d’un contrat d’assurance et de ce fait impliquer les assureurs. Plusieurs mécanismes de couverture des Cat-Nat sont adoptés dans le monde faisant référence à une multitude de combinaisons entre une intervention publique et/ou commerciale. En Algérie, les risques naturels sont restés longtemps sans couverture. Après les diverses catastrophes naturelles survenues, les autorités ont instauré un cadre juridique décrivant l’obligation d’assurance des catastrophes naturelles (l’ordonnance 03-12 portant l’obligation d’assurance contre les effets des catastrophes naturelles) dans le but de réduire les dépenses de l’État et faire participer la population dans la répartition des dommages.