Abstract:
la banque renforce et conforte les différentes liaisons qui existent entre
ses différents centres d’activité et permet aussi une maitrise et surtout une rapidité dans
l’obtention des informations pour agir à temps. C’est aussi une occasion de prévenir le risque
d’illiquidité, risque généralement encouru par les banques.
Dans le cas d’une sur-liquidité, les banques sont obligées de trouver les moyens
nécessaires qui leur permettraient de la bien gérer en fixant comme objectif la réalisation de
profits, voire leur maximisation. Il s’agit, en effet, de profiter de la masse importante des
ressources tout en évitant de les conserver dans leur passif, faute de quoi une telle situation
peut conduire à des coûts superflus générateurs de mauvais résultats comme elle génère des
effets négatifs pour l’économie surtout avec la baisse des investissements et le recours à
l’informel afin de satisfaire les besoins de financement exprimés par les entreprises.
Cette situation est l’effet de certains facteurs, certains sont internes à la banques à travers
les différentes décisions qu’elle prend en matière d’acquisition de titre ou encore en matière
d’octroi des crédit, parmi lesquels nous distinguons le rationnement du crédit dû au risque
élevé que présente les demandeurs de crédit, et le manque de la concurrence.
D’autres facteurs sont externes à la banque, tels que les décisions de la banque centrale
et la conjoncture économique peuvent aussi, dans certains cas, causer cette sur-liquidité. On
distingue généralement la conduite de la politique monétaire à travers notamment le taux de
réescompte et le taux des réserves obligatoires, ou encore le cas des conjonctures
économiques qui favorise l’excès d’épargne (tel que la flambé des prix du pétrole) et
l’augmentation des salaires non suivie d’une diminution du pouvoir d’achat.
Comme nous l’avons constaté, les banques algériennes souffre de l’existence d’une
sur-liquidité non mobilisée dont les origines sont de diverse nature.
La principale cause externe de la sur-liquidité des banques publiques revient à
l’augmentation des recettes des hydrocarbures ce qui a permis à la banque d’Algérie de
réaliser le processus d’assainissement et de recapitalisation, conduisant ainsi à une situation
de sur-liquidité. Ce qui confirme l’hypothèse qu’il existe un lien entre la hausse des prix des
hydrocarbures et la sur-liquidité. Pour les banques privées, le problème tient beaucoup plus à
la faiblesse de la demande de crédit causée principalement par la suppression des crédits