Abstract:
Ce travail étudie l’impact de l’intégration financière sur la croissance économique au Maghreb
(Algérie, Maroc, Tunisie). Plusieurs auteures préconisent la libéralisation du compte capital à cause des
effets positifs qu’elle induit à travers l’accroissement de l’épargne, la diversification du risque, et
l’augmentation de l’investissement. Néanmoins, cette politique peut aussi provoquer des effets néfastes
pour l’économie (l’effet d’évection, l’instabilité financière et la propagation de crises).
Apres avoir effectué un programme de réformes et adopter la politique de la libéralisation
financière, les trois pays du Maghreb ont connu une stabilité macroéconomique et une amélioration de
leurs systèmes financiers. Quant à l’ouverture de leur compte capital, les investissements directs étrangers
ont été les plus sollicités et ne font l’objet d’aucune restriction, par contre les investissements de
portefeuille à l’entrée ont été partiellement libéralisés. Enfin la synthèse des études empiriques, nous a
montré que l’impact de la libéralisation financière sur la croissance économique est significatif pour la
Tunisie mais pas pour l’Algérie et le Maroc.