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La mobilité est un sujet d’actualité à l’échelle mondiale, causée par la transformation de l’espace urbain et le changement du mode de vie urbain, ce qui laisse la question des déplacements dans l’urbain plus critique. La pollution atmosphérique, la congestion routière, les gaz à effet de serre, les nuisances sonores, sont des éléments qui ont fait de la mobilité une problématique complexe dans toutes les villes du monde. C’est dans l’optique du développement durable que la mobilité doit puiser d’autres manières de pratique des déplacements motorisés et des systèmes de locomotion.
La ville de Bejaia n’échappe pas à cette réalité de déséquilibre et de dysfonctionnement en termes de mobilité, de la congestion routière, de manque d’infrastructures, ainsi que d’une politique de transport urbain et interurbain qui font de la ville un centre désordonné et un lieu de pollution. Malgré les qualités environnementales de ses écosystèmes et ses potentialités économiques et touristiques, elle reste toujours non développée en termes de réseaux routiers et de circulation mécanique.
A la recherche des véritables solutions à ces problèmes de la circulation mécanique, qui nous a mené à effectuer cette recherche, en tentant d’appliquer une approche biomimétique fonctionnaliste, qui est une nouvelle approche scientifique, basée sur l’observation, la compréhension et l’imitation de la nature.
Pour trouver des solutions compatibles avec la biosphère aux problèmes produits par l’homme et assurer une mobilité durable et soutenable, nous sommes inspirés du corps humain et plus particulièrement, la circulation sanguine en se basant sur une analogie entre le corps humain et le corps urbain, nous avons ainsi brassé un constat réel des pathologies de la circulation mécanique afin d’élaborer une ordonnance médicale pour la ville de Bejaia. |
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