Abstract:
L'investissement direct étranger (IDE) est considéré aujourd’hui parmi les plus
importantes sources de financement pour le développement des pays d’accueil, grâce aux
effets bénéfiques qu’il engendre. Parmi les autres flux de capitaux, il est celui qui permet un
transfert direct des capitaux sans coûts importants et le plus apte à participer à la promotion
des systèmes productifs locaux et, par conséquent, à contribuer au développement des
économies d’accueil. En conséquence de cette importance acquise, les pays ont concouru pour
les développés, tout se bousculant pour les attirer. En adoptant des politiques économiques et
financières idoines, la concurrence entres les pays et développés et en voie de développement
est de plus en plus accentuée en vue d’offrir un climat des affaires attractif pour les firmes
multinationales (FMN).
Ce travail tente d’analyser la problématique de l’attractivité de l’Algérie aux IDE.
Tout en reconnaissant que le climat des affaires en Algérie s'est nettement amélioré, il est à
noter que le marché algérien se présente beaucoup plus qu'un ensemble d'opportunités
d'affaires au sens strictement commercial que d’investissement productif. La bureaucratie, la
corruption, les difficultés d'accès au foncier, l’inadaptation du système bancaire et autres
difficultés structurelles de l'économie algérienne sont à évoquer comme étant à l'origine de la
réticence dont font preuve les investisseurs étrangers à l'égard du marché algérien, vu comme
répulsif. Ainsi, des efforts considérables sont à déployer pour rendre le site algérien attractif,
en vue d’attirer de manière substantielle les IDE.