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ace à la crise du logement en Algérie, l’état s’est lancer le défi d’en réaliser de
gros cotât de logements chaque programme quinquennal. Cette solution institutionnel
fondée essentiellement sur le quantitatif n’a pu répondre que partiellement a la
problématique de l’habitat car l’aspect qualitatif a été relégué à la seconde place et
beaucoup reste à faire dans ce domaine.
Pour évaluer l’implication de notre pays dans les notions de durabilité et voir
l’évolution de la qualité d’un logement social depuis que l’état a commencé à
construire, on a fait une constatation sur des logements construit dans de déférentes
décennie après l’indépendance, et on a constaté que :
Les techniques de construction sont les mêmes depuis l’indépendance.
Les matériaux utilisé sont les mêmes depuis l’indépendance.
Le style architecturale et l’aménagement des appartements est le même depuis
l’indépendance.
Les cités de l’habitat collectif social se ressemblent sur tout le territoire
national.
En effet, si ces dernières années ont vu l’émergence de considérations de
développement durable dans des textes législatifs, un effort considérable reste à
produire, notamment sur la construction en Algérie. Nous devons aujourd’hui faire
face à une politique de bâtiment dont les performances et prestations sont bien
inférieures à ce que préconisent les différentes normes. Ces dernières ne sont d’ailleurs
presque inapplicables lors de la phase d’étude.
Pour vérifier notre hypothèse on a fait appel à la méthode COUT GLOBAL qui nous a permis d’évaluer de manière relative la qualité d’un logement de projet de
réalisation de 350 logement social à Oued Ghir ,Bejaïa , issus du programme
quinquennal 2010-2014 en cour de réalisation.
Le développement durable invite à rechercher une « qualité globale », qui
intègre, outre le « coût global », l’ensemble des paramètres de qualité qui, pour un
ouvrage, vont inclure notamment son évolutivité et sa pérennité, son intégration
environnementale et, bien sûr, sa qualité architecturale et technique. Ces éléments qui
constituent autant d’externalités, ne sont cependant pas tous mesurables ni
monétisables. C’est pourquoi la démarche adoptée, qui se veut progressive et
pragmatique, s’attache uniquement à des facteurs ayant une incidence directe ou
indirecte sur la valeur nominale du logement. Au moment d’élaborer la stratégie de
construction puis lors de la prise de la décision, la vision d’ensemble ne doit toutefois pas être perdue de vue. |
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