L’influence des tirs à l’explosif sur la stabilité des terrains miniers -cas de la mine de Boukhadra (Tébessa) site BK II-

Abstract

L’objectif de ce travail est d’étudier et analyser l’effet des tirs sur la stabilité de la mine de Boukhadra (BK II) et sur la région même ; ainsi que sur les habitants. Les tirs de production réalisés d’une manière répétitive peuvent influencer sur la stabilité de terrain : d’une part en raison des forces des pressions de choc dèstabilatrice qu’ils peuvent engendrer, et d’autre part parce qu’ils dégradent à long terme les propriétés mécaniques de massif, ceux-ci peuvent contribuer à diminuer sa résistance au cisaillement. Les problèmes liés à l’utilisation des explosifs ont été observés concerne nt les effets arrières des tirs de production, ces effets arrières affectant souvent de manière importante une partie du massif situe en arrière de tir réalisé, dans ce cas les fronts de taille deviennent irrégulières et fracturés, ce qui peut même modifier tous les plans de tirs à réaliser. Il a été utilisés un logiciel de calcul bien adapté aux problèmes d’effet de tir, pour comprendre les vibrations sismiques et leurs caractéristiques (vitesse transversale, vitesse radiale, vitesse particulaire, vitesse verticale, fréquence) ; et les vibrations acoustiques. Les résultats obtenu du coefficient de site indiquer que les mesures de vibrations effectuées en mine de fer de Boukhadra wilaya de Tébessa dans le cadre de la réglementation sur les nuisances vibratoires et acoustiques des tirs ont permis de : - Les niveaux de vibrations sismiques et acoustiques générées par le tir dans l’environnement du site sont largement en dessous des seuils réglementaires 10mm/s. - Confirmer que les valeurs enregistrées sont loin des limites de dégâts dont la valeur de référence est de 10mm/s pour les vibrations sismiques et 125Db pour les vibrations acoustiques. Les résultats de déplacement et d’accélération des ondes sismiques obtenus par logiciel Delta Seis 4.4 sont largement en dessous des seuils de la réglementation (320 um).