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Les catastrophes naturelles constituent un risque pour les pays du monde. Ce risque
pourrait s’aggraver du fait du réchauffement planétaire.
Ces catastrophes causent de nombreux décès et détruisent des infrastructures, des
industries et des habitations. Une partie de la main-d’œuvre et de la capacité de production
disparaît.
Le nombre de décès causés par des catastrophes naturelles pourrait être réduit par des
mesures appropriées (normes de construction, schémas d’aménagement du territoire, gestion
des risques et des catastrophes). Les pertes économiques pourraient être considérablement
réduites grâce à des assurances locales (obligatoires) et une réassurance internationale. Les
assureurs privés et les organes gouvernementaux doivent coopérer pour atteindre cet objectif.
En Algérie, après tout les malheurs que nous avons subi, du fait des catastrophes
naturelles, particulièrement les séismes, ainsi que les lourds dégâts qui en résultés; il s’avère
malheureusement, que nous ne sommes pas encore préparés pour gérer les crises d’une
manière scientifique, méthodique et organisée.
Il est utile de rappeler qu’après le séisme d’El Asnam du 10 Octobre 1980, nous avons
eu le temps de capitaliser les retours d’expériences; des connaissances et des études dans le
domaine de génie parasismique sont diffusées à travers tout le territoire, par des
enseignements des règles parasismiques (RPA 1983, 1988, 1999, 2003), colloques,
séminaires, études d’aléa et des études de micro zonage.
Si l’Algérie a fait d’énormes progrès pouvant la situer au niveau des pays avancés,
celles relatives au contrôle technique de la construction, à la conception et au suivi, c’est-à-dire
à la maîtrise d’œuvre; des insuffisances sont mises en évidence dans la plupart des
expertises et bilans de catastrophes nationales liées à la survenance d’aléas naturels ou
industriels.
C’est bien qu’après le séisme de Boumerdès du 21 Mai 2003, le dispositif mis en place
vise à mettre, en complément des politiques de préventions et d’encadrement de l’urbanisme
et de l’aménagement du territoire, une politique cohérente de gestion et d’indemnisation des
victimes des catastrophes naturelles.
L’existence du risque sismique dans notre pays, et les lourdes menaces qu’il fait peser
dans les villes vulnérables du Nord, sur les populations et les potentiels économiques
concentrés, exige une réaction forte de l’État, au niveau des mesures urgentes à retenir pour
une mise à niveau des bases fondamentales de notre système de prévention du risque sismique
et dans le même temps au niveau des actions de plus longue haleine, en vue notamment, de
réduire les risques qui se concentrent sur la frange littorale du pays et d’inscrire dans la durée,
notre capacité à prévenir et à gérer les risque majeurs. |
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