Abstract:
Le risque industriel est un événement dangereux tel qu'une émission, un incendie, ou une explosion entraînant des conséquences graves, immédiates ou différées pour l'homme, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'établissement et pour l'environnement, et mettant en jeu une ou plusieurs substances dangereuses. Suite à l’accident de Seveso en Italie en 1976, les États ont pris de nombreuses dispositions réglementaires pour réduire le risque industriel en Europe. Les actions à mener au niveau national sont aussi au centre des préoccupations en Algérie. Depuis l’explosion de l’usine de Skikda en 2004 et la répétition des incidents de moindre danger qui ont eu lieu à Arzew et Hassi Messaoud l’Algérie a pris conscience de la nécessité de maîtriser de ces risques industriels et du contrôle de l’urbanisation autour des installations à haute risque, de manière à limiter les conséquences d’un éventuel accident industriel majeur. Le rôle du secteur pétrolier dans l'essor de l'économie nationale est incontournable. Cependant, il peut présenter des risques graves pour les personnes et les installations et il peut avoir diverses répercussions environnementales. Toutefois, certains des risques les plus graves liés aux installations et activités pétrolières ne sont pas imputables à la production mais au transport des produits pétroliers.
L’objet de notre mémoire est de monter l’ampleur des risques industriels présentés par les filiales et activités de la Sonatrach qui menacent la santé et l’environnement en Algérie, nous avons tenter une application économétrique qui a pour but d’évaluer puis d’analyser, à travers un modèle économétrique de régression multiple, le risque pollution causé par les fuites et éclatements des canalisations des transports des hydrocarbures exploités par la Région de transport centre (RTC) de Sonatrach à Béjaïa.