Abstract:
Le transfert de technologie (TT) via l’IDE est considéré comme un processus de rattrapage de
croissance économique pour les pays imitateurs (le Sud), au même titre que le commerce
international. Cependant, le processus n’est pas aussi simple et ne se produit pas de manière
automatique (exogène). D’après un support théorique soumis à analyse, une problématique
d’endogénéité a été décelée au niveau du transfert de technologies des FMN vers les firmes
domestiques. Ce présent travail propose d’analyser la dynamique du TT par l’IDE pour
l’économie algérienne entre 1970 et 2012, en utilisant la technique de la comptabilité de la
croissance pour identifier le niveau technologique ou la PTF. Des analyses empiriques sont
ensuite effectuées à l’aide du modèle VAR et VECM. Il en est sorti de nos résultats la suggestion
que l’IDE a contribué négativement et d’une manière significative au TT, tandis que la
dynamique de long terme du TT est expliquée par l’ouverture économique. L’introduction des
termes interactifs montre que le capital humain ne contribue pas au TT dans le cas des IDE, mais
son impact est significativement positif dans le cas de l’ouverture. Pour profiter des spillovers
technologiques des FMN, l’Algérie doit améliorer sa capacité d’absorption et l’environnement où
entrent en interaction FMN et firmes domestiques.