Abstract:
La croyance que, les IDE contribuent à la croissance et au développement, non seulement parce qu’ils mettent des capitaux à la disposition de l’économie, mais encore parce qu’ils facilitent l’accès à de nouvelles technologies et au savoir faire, a conduit l’ensemble des pays développés et des pays en voie de développement à faire des politiques d’attractivité la principale substance des politiques économiques. Aujourd’hui, les territoires se livrent à une rude concurrence pour attirer un capital international lui-même à la recherche des espaces les plus attractifs (entendre les plus rentables).
En raison de leurs spécificités, les villes sont par définition le noyau d’attraction d’un pays. Elles sont puissantes et la plupart des richesses mondiales y sont produites. Sans doute à cause de la circulation rapide des connaissances, et de présence de bassins spécialisés de main d’œuvre et de l’offre des services supérieurs.
A l’issue de ce modeste travail, appliqué au cas de la ville de Béjaïa, nous avons abouti à la conclusion selon laquelle l’attractivité de l’Algérie aux IDE est relativement faible a cause de la répulsivité de ses villes qui sont en manque des facteurs d’attractivité à savoir : la présence d’une main d’œuvre qualifiée, un manque d’infrastructures de base et une faible dynamique entrepreneuriale mais aussi une qualité de vie qui ne cesse de se détériorer.