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L’analyse des différents risques d’instabilité de la falaise d’Aokas a permis de dégager
les éléments nécessaires a les définitions des mesures de protections. Compte tenu de
l’importance des masses instables et du risque élevé de propagation jusqu’à la base du
versant de gros blocs de rocher survenant soit de différents niveaux de la falaise.
Les mesures de protection passives susceptibles d’être mises en oeuvre pouvant
prétendre assurer une protection totale de la zone. L’objectif des travaux de protections
engagés est néanmoins important et vise à une réduction significative du niveau du
risque dans cette zone particulièrement exposée.
Des ouvrages de protections passifs (merlon, écrans métalliques) contre les chutes de
blocs ont été réalisés, une étude trajectographique en 3D a été réalisée afin de prendre
en compte la topographie réelle de l’ensemble du versant (la falaise). Des simulations
ont été réalisées par le logiciel KAYASS 3D, en simulant 100000 trajectoires, ces
dernières ont montré que toutes les trajectoires se dirigent vers l’enjeu ! les dispositifs
mis en place sont franchi pour 8 trajectoires (blocs), soit une proportion de 0,008%. Les
dispositifs en place ne permettent donc pas d’arrêter l’ensemble des trajectoires
provenant du sommet du versant. Nous considérons qu’une proportion de 0,008% est
acceptable du point de vue de la sécurité au regard du contexte naturel. L’aléa de
propagation résiduel est qualifié faible (d’après la grille page 80), les dispositifs en place
permettent donc de garantir un niveau de protection suffisant du site. Ce résultat est
obtenu avec des blocs se propageant avec des volumes compris entre 1 et 4 m3. Il s'agit ici
du cas courant et le plus envisageable, surtout en cas de chute de bloc isol |
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