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L’Algérie est confrontée à des défis importants : diversifier d’avantage son économie, orienter les investissements vers des secteurs productifs susceptibles de soutenir les exportations, et d’échapper à la dépendance de sa trésorerie au rendement
d’un seul secteur. A cet effet, et pour un retour graduel à la croissance, l’Etat a engagé depuis 2001, de grands projets de développement nécessitant d’énormes efforts financiers que le seul apport judicieux du secteur des hydrocarbures ne peut satisfaire. Dans ce cadre, l’Etat prévoie notamment, par l’adoption de ces plans de développement, la promotion du secteur privé et ce, en confiant une grande partie des réalisations aux entreprises locales et étrangères en vue de leurs multiplications et l’augmentation des prélèvements fiscaux. Cependant, ces attentes se sont soldées par un essor considérable du secteur sans aucun esprit de civisme fiscal, de loyauté envers ses obligations en tant qu’acteur
économique devant contribuer au financement de l’économie. En effet, les contribuables n’hésitent pas à employer tous les moyens afin de réduire le montant de l’impôt auquel ils sont redevables et se livrent à des pratiques frauduleuses pour
tremper le fisc. La fraude fiscale fait subir à l’Etat des pertes de revenus considérables, influant sa capacité de répondre aux besoins en bien et service de la société et compromet l’équilibre budgétaire du pays. |
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