Abstract:
Les rapides avancées technologiques de cette dernière décennie dans le domaine des
télécommunications ont certes permis de varier les services offerts aux utilisateurs mais ont
engendré des difficultés aux opérateurs de réseaux mobiles par des exigences d’évolution et de
migration vers des réseaux de nouvelles générations. Cela invoque des investissements lourds et
soutenus. Les coûts de déploiement des réseaux de deuxième génération comme le GSM ne sont
pas encore totalement amortis mais la migration vers les réseaux de la troisième génération offre
aux opérateurs des solutions plus avantageuses dans le domaine radio et de réseau coeur qui se
traduisent par plus de souplesse dans le choix de la topologie ou des services ou encore mieux
par l’opportunité de déployer un réseau UMTS tout en gardant l’existant, à savoir le réseau
GSM.
Cela exige des analyses technico-économiques très approfondies avant de lancer une
migration vers les réseaux radio mobiles de nouvelles générations (3G ou 4G). De ce fait,
l’opérateur doit multiplier ses mesures sur le terrain, affiner ses simulations de prédiction de
charges dans les zones de couverture et maitriser le coût de ses investissements pour enfin
décider de l’architecture adéquate pour son réseau. Dans les réseaux 3G, l’évolution des sousréseaux
d’accès et sous-réseaux coeur s’effectuent séparément. Pour la partie radio, l’objectif est
d’avoir des débits comparables à ceux offerts par les réseaux fixes en exploitant au maximum
l’interface radio. En parallèle, l’évolution de la partie coeur doit converger vers des solutions tout
IP comme le réseau Internet.