Contribution au développement de la méthode d'estimation des ressources en eau

Abstract

Le bilan hydrique est le résultat d'une succession de phase ou l’eau passe de l’atmosphère vers la terre et de la terre vers l’atmosphère, de l’évaporation des mers ou des nappes d’eau vers une condensation en nuage puis précipitation et accumulation dans le sol ou à la surface puis ré- évaporation, c’est un cycle continu dans le temps, formé par quatre paramètres qui sont : les précipitations, l’évaporation, écoulement et la réserve en eau dans le sol, ces grandeurs sont souvent exprimées en lame d’eau c'est-à-dire en millimètre. Ainsi, les ressources en eau sont engendrées principalement par les précipitations. Elles sont exprimées par l’écoulement moyen interannuel (EMI). L’écoulement est le surplus des eaux pluviales, une que fois les besoins d’évapotranspiration sont satisfaits. L'E.M.I. superficiel représente les réserves en eau d’une région donnée et sont conditionnées par les facteurs climatiques et physico-géographiques. Il est relativement stable au niveau d’une région donnée où les conditions du paysage géographique et l’intervention anthropique sont considérées comme constantes. La valeur moyenne de l’écoulement annuel pour une durée, comprenant un nombre entier de cycles hydroclimatiques, est appelée EMI. La détermination de l'EMI est d’une grande importance surtout dans la gestion économique des ressources en eau, tout particulièrement dans les calculs des capacités de stockage des barrages, qui expriment les potentialités hydriques exploitables d’une région donnée. La présente recherche porte sur le bassin versant de la Soummam, pour qui l'évaluation des ressources en eau est d’une grande importance, car ce bassin connait une croissance que ce soit démographique, industrielle…. Notre objectif est de parvenir à établir analytiquement des relations génétiques entre l'écoulement moyen interannuel et les principaux facteurs. Sachant à priori, la complexité du phénomène ne permet pas d'établir une relation analytique générale, qui tient compte de l'influence de tous facteurs non quantifiés. D'où, nous sommes contraints de faire appel à la cartographie.