Abstract:
La présente étude consiste à isoler à partir des milieux naturels, des moisissures qui
dégradent la cellulose. Des isolats capables de croitre sur milieu gélosé en présence de CMC
comme seule source de carbone et d’énergie sont soumis à un premier criblage semi-quantitatif
par la méthode au Lugol. Cela a permis de les classer sur la base de leurs indices cellulolytiques.
Un deuxième criblage quantitatif sur milieu liquide a permis de sélectionner les isolats les plus
performants.
L’isolat DK1, identifié comme étant une souche appartenant au genre Trichoderma, a été
sélectionné comme étant le meilleur producteur avec une activité PFase de 0,287 UI/ml et
CMCase de 1,134 UI/ml sur milieu Mandels et Weber.
Le potentiel cellulolytique de cette souche a été estimé par fermentation solide sur deux
coproduits de l’agriculture, les coques d’arachides et les noyaux de dattes. Les conditions de
cultures sont les suivantes : température d’incubation 30°C, pH initial 6, taux d’inoculation 5.107
spore/g SPS, humidité initiale 65% et 50% respectivement pour les coques d’arachides et les
noyaux de dattes.
Les cinétiques de certains paramètres de culture ; pH, matière sèche ainsi que celles de la
production de cellulases ont été suivies tout au long de la fermentation.
Les résultats ont montré que la coque d’arachide est un bon inducteur de production de
cellulases par rapport au noyau de datte avec un maximum d’activité PFase de 2,46 UI/g SPS au
7ème jour de la fermentation contre 1,16 UI/g SPS pour les noyaux de dattes