Abstract:
Bien que la protection du bâti agricole soit actuellement au centre des débats des acteurs chargés de la protection du patrimoine au monde, elle n'a pas le même écho en Algérie. Sa marginalisation par rapport aux autres catégories de bâtiments notamment monumentaux est peut être le résultat de la méconnaissance de sa spécificité. Ces vestiges longtemps considérés comme un frein à l'attractivité de nos terroirs, peuvent constituer aujourd'hui, à bon escient un levier pour la promotion de l'économie des zones rurales, à l'instar des exemples recueillis à l'étranger. Afin que les bâtiments et les fermes agricoles coloniaux soient protégés, ils doivent être étudiés et évalués et donc ils doivent justifier leurs valeurs. L'identification permet de déterminer les caractéristiques spécifiques de ces bâtiments et de mesurer sa valeur patrimoniale. Dans la présente communication, nous nous sommes intéressés à la problématique de conservation de ces friches et leurs éventuelles réhabilitations comme source de développement local, en s'appuyant sur l'exemple des bâtiments agricoles coloniaux de la basse vallée de la Soummam
