Abstract:
Aujourd’hui, le tourisme apparaît comme une expérience importante concernant
l’efficacité du concept du développement local. En effet, grâce à ses exigences de qualité, de
développement de services et de maintien du patrimoine, il peut être un moteur essentiel du
développement local.
Notre zone d’étude, qui est le parc National du Gouraya, présente un environnement
favorable en riches potentialités naturelles, en patrimoine historique et culturel, arguments
majeurs pour la relance et le développement du tourisme en zone de montagne malgré
certaines faiblesses.
Cette activité touristique est faible, malgré les efforts des acteurs locaux; à ce jour, les
ferveurs défenseurs de l’idée de faire du tourisme en zone de montagne le poumon de cette
région ont les mains liées et demeurent impuissants face à cette situation qui prévaut dans
cette région, au point de qualifier l’activité touristique de « fréquentation touristique ».
La promotion des activités touristiques est de nature à contribuer directement au
développement socioéconomique des zones concernées (création d’emplois directs et
indirects, réalisation d’infrastructures d’accès et d’hébergement, etc.). Ces activités permettent
aussi d’aider à la sauvegarde de ce patrimoine, dans la mesure où sa préservation et sa
valorisation sont perçues comme sources de développement économique et d’amélioration des
conditions de vie.
L’activité touristique ne présente pas que des avantages et l'on est amené de plus en
plus à se demander si le développement d'une industrie touristique est rentable ou non pour
notre zone de montagne.
De nombreuses suggestions et efforts doivent être soutenus, comme la valorisation des
sites naturels et touristiques, les richesses patrimoniales et artisanales dans le but de séduire le
touriste exigeant à la recherche d’un séjour riche et varié.
L’État doit œuvrer à appliquer ses politiques touristiques en collaboration avec les
acteurs locaux et agir pour relancer les investissements touristiques a Bejaia.
Après toutes nos enquêtes et entretiens, nous avons constaté que chaque secteur a
besoin de l’autre afin de se développer ; sans ce tourisme en zone de montagne, nous pouvons
affirmer que Bejaia dépendra toujours de la rente en devises de ses émigrés ainsi des quelques
redistributions de richesses.