Abstract:
Le processus de la mondialisation a engendré une mutation de l’économie mondiale
qui oblige l’ensemble des États à reconsidère leurs stratégies politique, économique et sociale
et engager des réformes. Ces dernières auront le but de s’adapter au nouvel ordre économique
mondial et atteindre leurs objectifs de croissance et de développement. Cet objectif incite les
économistes à introduire de nouvelles théories et méthodes pour analyser la croissance
économique et notamment le dépense publique. Les efforts des dépenses publiques
constituent un mécanisme important pour atteindre ces objectifs.
Les dépenses publiques constituent le plus souvent un investissement de long terme
dans les domaines de l’éducation et des infrastructures ainsi que les dépenses sociales à court
terme dans la santé et la sécurité sociale. A partir de ce constat, on peut donc considérer toute
dépense publique comme un investissement productif.
Dans le modèle néoclassique, les dépenses du gouvernement se substituent aux
dépenses privées, elles n’ont aucune influence sur l’allocation des ressources, et évidemment
sur la croissance. Seul leur mode de financement peut perturber l’allocation optimale, selon
que l’impôt provoque ou non des distorsions, mais le financement par endettement n’a lui
aucune influence sur l’économie lorsque la dette est soutenable.
Dans la théorie de la croissance endogène, les dépenses du gouvernement peuvent,
lorsqu’elles sont productives, influence positivement sur les niveaux des variables macroéconomiques
et sur le taux de croissance de l’économie. Mais, le financement de ces dépenses
agit lui évidemment négativement sur les niveaux et le taux de croissance.
Les dépenses publiques ont longtemps été considérées comme une destruction des
richesses tirées de l’impôt sur les personnes physiques.